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Les entreprises sont surtout des écuries d’entraînement de chevaux de course et de sport (20%) mais
aussi des clubs équestres voués à l’enseignement (22%), des écuries de propriétaires et des pensions à la
ferme (40%)
4 000 emplois agricoles sont générés par la filière équine, principalement en centres équestres et en
écuries de course, et 7 000 emplois non agricoles en grande partie liés aux organismes de la filière et à la
prise de Paris.
Le cheptel
Le cheptel francilien d’équidés est important : en effet, environ, 35 000 équidés dont 88% d’équidés de selle et
12% de courses avec de grand centres d’entraînement collectifs.
Par comparaison, le recensement agricole de 2010 a dénombré 8 077 têtes détenues par des exploitations
agricoles ayant au moins une jument poulinière
En Ile-de-France, les élevages sont généralement petits, pour une production de trotteurs et d’équidés de selle
modeste. Une valorisation des jeunes chevaux de selle surtout à partir de 4 ans, et en saut d’obstacle existe.
Environ 620 épreuves de valorisation pour jeunes chevaux de sport âgés de 4 à 6 ans sont organisées chaque
année en Ile-de-France, ce qui en fait la 3 ème région française sur ce critère. Ces épreuves concernent très
majoritairement la discipline « concours de sauts d’obstacles » (CSO) (79% des épreuves).
C’est à Fontainebleau qu’est organisée chaque année la finale nationale des épreuves jeunes chevaux de saut
d’obstacle.
Le marché
Le marché de chevaux de races est très dynamique en Ile-de-France, surtout pour la selle. Environ 7 100 équidés
ont été acquis par des propriétaires localisés en Ile-de-France ce qui en fait la 4 ème région en volume d’achats. Les
achats concernent principalement les équidés pour la selle (61%), comme en moyenne en France. La région se
distingue notamment par la faible part que représentent les échanges d’équidés hors race, de type origines non
constatées. En course, la dynamique du marché repose à la fois sur les échanges de pur sang et de trotteur, plus
développés qu’ailleurs.
Concernant le secteur des courses, les hippodromes majeurs (Vincennes, Auteuil, Maison Laffitte, St Cloud,
Enghien, Longchamp) se situent en Ile-de-France ou à proximité (Chantilly), situant la région dans les régions de
tête pour le nombre de courses, d’entraîneurs et de chevaux à l’entraînement.
En Ile-de-France, se situent également deux centres d’entraînement collectifs importants : Grosbois pour les
trotteurs qui contient en haute saison 1500 chevaux, et Maison Laffitte pour les galopeurs avec 700 chevaux.
Les entreprises liées au cheval et l’élevage équin
D’après les figures ci-dessous, une majorité d’entreprises liées au cheval fait de l’élevage équin (38%). Le sport et
les loisirs sont les deux activités pour lesquelles l’effectif en équidés est le plus important dans les exploitations
agricoles (respectivement 88% et 12%).
Figures 47 et 48 : Répartition des entreprises (76) et de l’effectif d’équidés présents en exploitation agricole
(77) (source : IFCE)
D’après la figure 49, le nombre d’établissements équestres en Ile-de-France a augmenté régulièrement entre 2001
et 2011 : il est passé de 528 en 2001 à 680 en 2011, soit une augmentation de près de 30%. En France, on
compte 5 239 établissements en 2001 et 8 103 en 2011 (soit 55% d’augmentation).
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