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Quel que soit le secteur d’activité de la filière équine, le nombre de salariés cotisants à la MSA a augmenté en Ilede-France entre 2000 (2904 cotisants) et 2010 (3753 cotisants), soit une augmentation de 25% (cf. tableau 16). Le secteur des courses est celui qui a connu la plus forte augmentation du nombre de salariés cotisants à la MSA entre 2000 et 2010 (32%). Au total, tout secteur d’activité confondus, cette augmentation est de 29% sur la même période Tableau 16 : Évolution du nombre de salariés cotisants à la MSA, selon le secteur d'activité en filière équine (source : IFCE) En 2011, 7% des élèves diplômés de l’enseignement agricole se sont spécialisés dans le secteur du cheval. Au 31 décembre 2011, une majorité d’élèves ont préparé le baccalauréat professionnel « Conduite et Gestion de l'Exploitation Agricole, spécialité élevage et valorisation du cheval et Conduite et Gestion de l' entreprise hippique» (CGEA EVC + CGEH) au domaine de Grosbois (92) et à Rambouillet (78). Au même moment, le CAPA Soigneurs d’équidés dispensé à Maison- Laffitte a été préparé par 90 élèves. Au total, 345 élèves ont préparé un diplôme de la filière équine par apprentissage en Ile-de-France en 2011 (cf. tableau 31). Actuellement, la demande en formation porte à la fois sur le perfectionnement des particuliers et sur la conduite d’attelage pour les particuliers mais aussi sur la compétition. Il faut noter notamment une demande visant à former des meneurs d’attelage pour la découverte de territoire qui est portée par le PNR de Chevreuse. Une filière dynamique, pleine d’avenir ; le nombre de chevaux en Ile-de-France est croissant C’est une activité en pleine croissance avec une demande toujours soutenue. Une multitude d’activités connexes de prestations complémentaires : la proximité des grandes villes est un grand réservoir de clients, tant sur les activités de loisirs, que sur l’achat de chevaux ; cela contribue à la croissance de l’activité économique (marchands d’aliments, métiers connexes, emplois, services….) D’un point de vue territoire et environnement, le cheval permet aussi le maintien de surfaces en herbe, il permet une valorisation de certaines surfaces agricoles, valorise la production fourragère, de paille, et représente un lien ville- campagne. De nombreuses opportunités en termes de croissance des activités, d’installation de futurs agriculteurs, de valorisation des surfaces en herbe et d’image du territoire. De plus, le nombre de clients est croissant, les acteurs de la filière équine sont impliqués dans le secteur professionnel agricole et il existe de nombreux débouchés pour les activités (exemple : utilisation du cheval de trait en ville comme auxiliaire) mais également pour les formations (de nouvelles demandes, notamment pour la formation de meneurs d’attelage). V.5- Les filières sous signes de qualité Traçabilité, sécurité alimentaire, recherche d’authenticité, qualité gustative sont les nouvelles exigences des consommateurs. Les agriculteurs répondent à ces attentes à travers le développement de signes de qualité, de référence aux terroirs. Produits labellisés, certifiés et spécialités ne manquent pas en Ile-de-France (cf. carte 56). 73
Carte 56 : Aires géographiques AOC et IGP de l’Ile-de-France (source : INAO – décembre 2011) La carte 56 met en évidence qu’une grande partie du territoire est couverte par des AOP ou IGP qui représentent toutefois de faibles flux ; certaines productions ont en outre quasiment disparu (volaille et porc). Actuellement : 9 appellations d’origine protégée : brie de Meaux, brie de Melun, Champagne blanc, Champagne grand cru, Champagne premier cru, Champagne rosé, coteaux champenois blanc, coteaux champenois rosé, coteaux champenois rouge. 8 indications géographiques protégées : porc de Normandie, Seine-et-Marne blanc, Seine-et-Marne rosé, Seine-et-Marne rouge, volailles de Houdan, volailles de la Champagne, volailles de Normandie, volailles du Gâtinais. Les exploitations ayant certaines productions sous signe de qualité restent minoritaires : - 6% des exploitations d’élevage avec AOP sur le lait ou les produits laitiers. - 9% des exploitations de grandes cultures engagées dans une démarche de qualité (autre que AOP, label, IGP) portant sur les grandes cultures. - 6% des exploitations de maraîchage, arboriculture et horticulture engagées dans une démarche de qualité (autre que AOP, label, IGP) portant sur légumes, fruits, cidre. Des signes de qualité et d’origine franciliens peu nombreux et peu utilisés par les exploitations franciliennes L’agriculture biologique cf. partie IV.3, VI.3.F Les filières de commercialisation - pour les grandes cultures : (Source : GAB Ile-de-France / Cervia 2007) - 38 agriculteurs franciliens produisent des grandes cultures biologiques, soit 1% des exploitants de grandes cultures d’Ile-de-France : - 60 % des producteurs sont adhérents à des coopératives. Ils y vendent l’ensemble de leur production (pour alimentation humaine et animale) - 40 % sont indépendants et vendent : - directement à des transformateurs pour les céréales pour l’alimentation humaine - à des coopératives bio qui font aussi du négoce pour les produits destinés à l’alimentation animale - à des négociants - Ou bien utilisent leurs productions pour l’alimentation de leurs animaux - pour les cultures spécialisées et l’élevage : (Source : GAB Ile-de-France / Cervia 2007) - 40 structures produisent des fruits et légumes et des plantes aromatiques biologiques, soit 6% des exploitations : 74
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