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Carte 41 : Capacité de stockage à la ferme en céréales et oléo-protéagineux (par commune, en équivalent
quintal de blé) (source : DRIAAF SRISE/SREA Janvier 2012)
En ce qui concerne le stockage des céréales :
En attente de leur commercialisation, les céréales doivent pouvoir se conserver dans des conditions qui préservent
leur qualité. Le développement de filières de qualité nécessite la constitution de lots homogènes et augmentent les
besoins de stockage. Le stockage est un élément critique dans la filière céréales.
Le plan silos national :
• Actuellement une capacité de stockage des céréales de 54.9 MT au niveau français, et de 1.9 MT en
Ile-de-France.
• En 10 ans, la capacité de stockage française a diminué de 3 MT alors que la collecte a augmenté de
6 MT.
• Des difficultés pour construire des silos (règles d’urbanisme, mise aux normes, réglementation ICPE,
complexité et lenteur des procédures, etc.).
Le plan silos prévoit d’augmenter la capacité de stockage de 2.5 MT (+4%) à court terme et de 5 MT
(+9%) à long terme au niveau français et travaille sur la levée des obstacles à la construction de silos.
Le stockage à la ferme :
• Une partie de la production de céréales est utilisée en autoconsommation pour l’élevage ou stockée à
la ferme cela permet de différer les livraisons aux collecteurs fluidifiant ainsi le flux des moissons.
• Il n’existe actuellement plus de suivi actualisé de ce stockage un observatoire est en cours de mise
en place par FranceAgriMer (date prévue de lancement de projet : décembre 2012). Les enjeux de
cet observatoire sont triples :
- offrir de la transparence dans le secteur du stockage du grains
- renforcer la cohérence avec les offres d’intervention, les demandes d’aval et les états de collecte
- étudier et surveiller la filière (élaboration des plans d’investissements: plan silos, aides à la qualité…)
La distribution géographique des principales productions de céréales et oléo-protéagineux franciliennes
D’après la figure 30 :
Le blé tendre est en quasi totalité commercialisé en France on observe une tendance inverse au
niveau national.
L’orge, le maïs et le colza sont commercialisés en majorité en dehors de la France.
On assiste depuis plusieurs années à une montée de la concurrence à l’export en particulier de l’Allemagne.
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