Redaction_ apres_COREAMR - DRIAAF Ile-de-France - Ministère ...
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Le SDAGE oriente les actions <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s captages prioritairement sur les captages dits « Grenelle » puis<br />
sur les captages i<strong>de</strong>ntifiés comme cas 3 et 4 dans la classification du SDAGE (cf. carte 26 <strong>de</strong> l’annexe 5). Les cas<br />
3 et 4 correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s captages dont les concentrations sont comprises entre 50 % et 75 % <strong>de</strong> la norme avec<br />
une tendance à la hausse (entre 25 et 37 mg <strong>de</strong> nitrates/l ou entre 0,05 et 0,075 µg/l par pestici<strong>de</strong>) ou à plus <strong>de</strong> 75<br />
% <strong>de</strong> la norme (37 mg <strong>de</strong> nitrates/l ou 0,075 µg/l par pestici<strong>de</strong>).<br />
En 2009, au moment <strong>de</strong> l’adoption du SDAGE, seules 10% <strong>de</strong>s masses d’eau franciliennes étaient en bon état<br />
écologique. L’objectif rapporté à l’Europe pour 2015 est d’atteindre 40% <strong>de</strong> bon état écologique. Au vu <strong>de</strong>s<br />
caractéristiques <strong>de</strong> la région <strong>Ile</strong>-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>, cet objectif se situe en <strong>de</strong>çà <strong>de</strong> l’objectif national du Grenelle, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />
tiers <strong>de</strong> masses d’eau en bon état écologique. L’atteinte du bon état suppose la mise en oeuvre <strong>de</strong>s actions<br />
i<strong>de</strong>ntifiées dans le programme <strong>de</strong> mesures du SDAGE 2010-2015.<br />
Pour l’<strong>Ile</strong>-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>, il s’agit en particulier <strong>de</strong> :<br />
préserver et reconquérir les espaces favorables à la biodiversité aquatique et au bon<br />
fonctionnement <strong>de</strong>s cours d’eau (berges, frayères, zones humi<strong>de</strong>s) et d’inverser la tendance à<br />
l’artificialisation <strong>de</strong>s milieux aquatiques et humi<strong>de</strong>s qui obère fortement le fonctionnement <strong>de</strong>s<br />
écosystèmes ;<br />
limiter les impacts néfastes liés à l’imperméabilisation <strong>de</strong>s sols en améliorant la gestion <strong>de</strong>s eaux<br />
<strong>de</strong> ruissellement sur le plan quantitatif et qualitatif ;<br />
adapter les rejets domestiques et industriels aux capacités <strong>de</strong>s milieux qui les reçoivent dans le<br />
cadre du développement <strong>de</strong> la région ;<br />
protéger et reconquérir la ressource en eau sur le plan qualitatif et quantitatif : lutter contre les<br />
pollutions diffuses (pestici<strong>de</strong>s, nitrates) en priorité sur les aires d’alimentation <strong>de</strong>s 37 captages<br />
i<strong>de</strong>ntifiés comme prioritaires par le Grenelle <strong>de</strong> l’environnement (cf. carte 34 <strong>de</strong> l’annexe 6) ;<br />
équilibrer les prélèvements et la capacité <strong>de</strong> renouvellement <strong>de</strong> la ressource dans les zones en<br />
tension quantitative, zones <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong>s eaux du Champigny et <strong>de</strong> la Beauce notamment.<br />
Obtenir une qualité <strong>de</strong>s eaux satisfaisante en toute saison et pour l’ensemble <strong>de</strong>s captages nécessite <strong>de</strong> lourds<br />
efforts, en particulier pour restaurer le bon état écologique <strong>de</strong>s nappes (les délais <strong>de</strong> dépollution moyens sont <strong>de</strong><br />
l’ordre <strong>de</strong> vingt-cinq ans). Il est indispensable d’améliorer le traitement <strong>de</strong>s eaux usées domestiques ou pluviales et<br />
maîtriser les pollutions diffuses.<br />
Au <strong>de</strong>là <strong>de</strong>s aspects qualitatifs <strong>de</strong> l’eau en <strong>Ile</strong>-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>, il convient <strong>de</strong> s’intéresser également à la quantité d’eau<br />
disponible pour l’activité agricole et à la question <strong>de</strong> l’irrigation en particulier.<br />
La carte 27 met en évi<strong>de</strong>nce les superficies irriguées par région agricole francilienne en 2010. Les volumes utilisés<br />
les plus élevés et les superficies les plus irriguées se situent dans <strong>de</strong>s régions agricoles du sud <strong>de</strong> l’<strong>Ile</strong>-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>.<br />
Dans l’ouest <strong>de</strong> l’<strong>Ile</strong>-<strong>de</strong>-<strong>France</strong>, ces volumes sont moindres.<br />
Carte 27 : Superficies irriguées en<br />
2010 par région agricole<br />
(source : <strong>DRIAAF</strong>, 2010)<br />
D’après les résultats du recensement agricole 2010,<br />
L’irrigation en gran<strong>de</strong>s cultures : 5,4% <strong>de</strong> la SAU <strong>de</strong>s exploitations <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s cultures sont<br />
irrigués, soit :<br />
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