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LA SCIENCE OCCULTE - Archives anthroposophiques

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L’ÉVOLUTION COSMIQUE ET L’HOMME 95parmi les descendants des Atlantes. D’autres groupes avaient également émigré à d’autres époques.C’est à ces populations que l’Initié christique donna comme guides ses sept grands disciples, quidispensèrent au peuple leur sagesse et leurs lois. Plus d’un parmi les Hindous primitifs n’avaitbesoin que d’un léger stimulant pour voir se réveiller en lui l’antique clairvoyance qui donnait accèsdans le monde spirituel. La nostalgie de ce monde était à vrai dire le trait dominant du caractèrehindou. Il apparaissait à l’homme comme sa véritable patrie. C’est de là qu’il avait été transplantédans un autre monde, celui que font connaître la perception extérieure et l’entendement qui y est lié.Le monde supra-sensible était pour les Hindous la réalité vraie, tandis que le monde sensible étaitune illusion, une Maïa. On aspirait de tous ses efforts à la vision des mondes supérieurs : tandis quele monde sensible, ce tissu d’illusion, n’excitait aucun intérêt, excepté dans la mesure où l’on yvoyait le voile des réalités plus hautes. Sur des hommes ainsi faits, l’emprise des sept grandsinstructeurs fut puissante. Les mystères qu’ils révélaient, l’âme hindoue se les assimilaprofondément. Et comme la possession des corps astrals et éthériques de leurs devanciers conféraitde grands pouvoirs aux sept instructeurs, ils agissaient sur leurs disciples par des forces magiques.Au fond ils n’enseignaient rien : ils établissaient des courants magnétiques d’individu à individu.Ainsi naquit une civilisation tout imprégnée de sagesse occulte. Ce que nous lisons dans les Védas,ces archives de la sagesse hindoue, ne nous donne qu’un faible écho des sublimes enseignementsdes anciens instructeurs, et non pas leur forme originelle. Seul le regard du clairvoyant, porté sur lesarcanes du passé, peut découvrir la sagesse inédite qui se cache derrière ces écrits. Un des traitsparticuliers de cette sagesse originelle est le parfait accord entre les diverses écoles occultes issuesdes oracles atlantéens. Chacun des grands instructeurs pouvait enseigner l’une de ces doctrines. Etles aspects variés de la sagesse s’harmonisaient à merveille, parce que derrière eux, il y avait ladoctrine une et fondamentale de l’initiation christique. À la vérité, celui des instructeurs quicontinuait le grand Initié christique ne révélait pas les mêmes mystères que son devancier, qui étaitresté à l’arrière-plan de l’évolution. Ce grand Initié ne trouva d’abord aucun homme post-atlantéenà qui transmettre son haut ministère. Ce qui le distinguait, c’est, qu’il pouvait exprimercomplètement en concepts humains ce qu’il voyait du mystère christique, tandis que l’initié duChrist incarné dans l’Inde était obligé de revêtir d’images et de symboles le reflet de ce mystère, telqu’il le percevait lui-même. La puissance de conception humaine, élaborée en lui, n’atteignait pasjusqu’à ce niveau. Mais de l’union des sept Instructeurs, sortit un système du monde unifié etgrandiose, dont les oracles atlantéens n’avaient exposé que des parties isolées. Les Puissances quigouvernent le Cosmos furent révélées, et on fit même allusion, discrètement, au grand EspritSolaire, l’Être caché, qui règne sur les hautes entités manifestées dans les sept instructeurs.Le peuple que nous appelons ici « le peuple indien ancien » n’est pas celui que l’on désignehabituellement sous ce nom. Le temps dont nous parlons n’est connu par aucun document, et lepeuple que l’on appelle communément « indien » correspond à une période historique bienpostérieure à celle dont nous nous occupons ici. Il faut distinguer une première périodepost-atlantéenne, durant laquelle a fleuri cette civilisation de l’Inde antique, puis une deuxième quenous nommons « Perse ancienne » dans cet ouvrage, et plus tard, la civilisation égypto-chaldéenneque nous aurons à décrire. Pendant ces deux dernières périodes, l’Inde antique elle aussi passa pardeux stades successifs de son évolution, et c’est au cours de la troisième période post-atlantéenneque se développa ce que l’on représente communément comme l’Inde antique. Ainsi, la civilisationdont nous parlons ici ne doit pas être confondue avec l’Inde dont il est ordinairement question.Un autre trait de cette ancienne culture hindoue est la mentalité qui amena la division deshommes en castes. Les habitants de l’Inde étaient les descendants directs des Atlantes, qui étaientrépartis en Jupitériens, Saturniens, Martiens, etc.. Des enseignements occultes, ils comprirentqu’une âme ne s’incarnait pas au hasard dans telle ou telle catégorie, mais bien par une

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