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LA SCIENCE OCCULTE - Archives anthroposophiques

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<strong>LA</strong> <strong>SCIENCE</strong> <strong>OCCULTE</strong> 18physique est commun à l’homme et aux minéraux, le corps éthérique commun à l’homme et auxvégétaux, de même le corps astral de l’homme l’apparente aux animaux. Les plantes sont plongéesdans un sommeil éternel. Une réflexion insuffisamment profonde peut seule attribuer aux plantesune sorte de conscience analogue à celle que possèdent à l’état de veille les hommes et les animaux.C’est le fait d’une représentation inexacte. Lorsque la plante, dit-on, est l’objet d’une excitationextérieure, on remarque certains mouvements chez elle comme chez les animaux. Et l’on parleaussitôt de la sensibilité de certaines plantes, par exemple de celles qui, sous certaines influences,rétractent leurs feuilles. Or, ce n’est nullement chez un être le signe d’une conscience réelle que derépondre à certaines actions par une réaction appropriée. Conscience signifie expérience intérieures’ajoutant comme un nouveau phénomène à la pure réaction. Sinon pourquoi ne pas parler deconscience lorsqu’un morceau de fer se dilate sous l’influence de la chaleur ? La consciencen’existe que lorsque la chaleur produit dans l’être intérieur une sensation de douleur.Le quatrième élément de l’homme d’après l’occultisme est un élément qui ne se rencontrepas dans le monde manifesté qui l’entoure. Il est son signe distinctif au regard de ses compagnonsd’existence, ce qui fait de lui le couronnement des créatures de sa lignée d’évolution. Pourreprésenter la nature de ce quatrième élément humain, l’occultisme établit une classification dansles expériences de l’être humain à l’état de veille. Pour apprécier cette différence, il faut prendregarde que l’homme à l’état de veille est le théâtre d’expériences multiples, dont les unes vont etviennent par l’effet de la nécessité, tandis que d’autres ne sont pas soumises à la même loi. Cettedistinction devient claire lorsqu’on compare les expériences humaines à celles des animaux.L’animal éprouve avec une régularité parfaite les influences du monde extérieur ; il ressent de toutenécessité la douleur ou le plaisir, sous l’action du froid et du chaud, la faim ou la soif sous l’actionde certains phénomènes organiques successifs. Mais la vie intérieure de l’homme ne se borne pas àde telles expériences. Il peut développer en lui des passions, ou des désirs qui dépassent debeaucoup ce cercle. Chez l’animal une recherche suffisamment patiente arriverait dans tous les casà retrouver dans le corps ou hors du corps la cause déterminante d’une action, ou d’une sensation. Iln’en est nullement ainsi pour l’homme. Il peut donner naissance à des vœux ou à des désirs dont onne saurait trouver de raison suffisante dans son corps ou en dehors de son corps. Tout ce qui rentredans ce domaine doit avoir une source particulière. Et cette source on la trouve dans ce quel’occultiste appelle le « Moi » humain. Ainsi l’on considère le Moi comme le quatrième élément del’être humain.Si le corps astral était abandonné à lui-même, les sentiments de plaisir et de douleur, de faimet de soif s’y dérouleraient assurément : mais ce qui ne saurait s’y produire, c’est une sensation,c’est une réalité permanente dans cet écoulement de phénomènes. Ce n’est pas l’élémentpermanent, comme tel que nous définissons sous le nom de Moi, mais c’est l’être qui éprouve lesentiment de ce permanent. Il faut dans ce domaine préciser rigoureusement chaque concept si l’onveut éviter des malentendus. Avec la constatation d’un élément durable, — permanent dans le défilédes expériences, — commence à naître la conscience du Moi. Ce n’est pas parce qu’un être a faim,qu’il possède cette conscience du Moi. La faim s’empare de cet être quand les conditions de cephénomène sont données à nouveau : et il s’élance sur sa nourriture poussé précisément par cesconditions nouvelles. La conscience du Moi existe seulement lorsque ce ne sont plus ces conditionsnouvelles qui entraînent l’être à la recherche de sa pâture, mais bien un désir, né de la satisfactionantérieure de l’appétit, désir dont la conscience est demeurée en lui : de sorte que ce n’est pasl’expérience actuelle de la faim, mais bien l’expérience passée de l’appétit satisfait qui le pousse àse repaître.Comme le corps physique meurt quand l’éthérique ne maintient plus sa cohésion, comme

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