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LA SCIENCE OCCULTE - Archives anthroposophiques

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DE QUELQUES PARTICU<strong>LA</strong>RITÉS <strong>OCCULTE</strong>S 149Si l’on veut maintenant décrire la perception qu’un clairvoyant reçoit du corps éthériquehumain, on peut dire ceci : lorsqu’un clairvoyant a assez développée sa volonté pour pouvoir enprésence d’un être humain faire totalement abstraction de son corps physique, il acquiert le pouvoirde percevoir le contenu de l’espace occupé par ce corps physique. Bien entendu, c’est une fortevolonté qui est nécessaire pour faire abstraction non seulement d’une pensée, mais d’un objetprésent aux regards, et pour éteindre ainsi la sensibilité physique. Mais ce niveau peut être atteintgrâce aux exercices qui ont pour objet la connaissance supra-sensible. Le clairvoyant peut alorsavoir tout d’abord l’impression générale du corps éthérique. Dans son âme commence à poindre unétat de conscience analogue à celui que suscite la vue de la fleur du pêcher : et cet état se précise detelle sorte qu’il peut se dire : le corps éthérique à la couleur de la fleur du pêcher. Puis il discerne lesorganes et les courants du corps éthérique. On peut ensuite poursuivre la description du corpséthérique en distinguant les états de conscience qui correspondent aux sensations de chaleur, de son,etc.. Car ce corps n’est pas seulement un phénomène lumineux. On peut, d’après la même méthode,décrire le corps astral, et les autres aspects de l’entité humaine. Ces considérations ferontcomprendre comment il faut entendre les descriptions dans le domaine occulte.Le monde astral.Aussi longtemps que l’on borne son observation au monde physique, la terre où résidel’homme se présente comme un astre séparé. Mais cette séparation cesse d’exister aussitôt que laconnaissance supra-sensible s’élève à des mondes supérieurs. Aussi a-t-on pu dire que l’imaginationperçoit, en même temps que la terre, les restes actuels de l’état lunaire. Le monde que l’on atteint dela sorte renferme non seulement la contrepartie hyperphysique de la terre, mais encore d’autresastres, qui physiquement sont pourtant distincts de notre planète. L’homme évolué jusqu’à laconnaissance supra-sensible perçoit d’abord l’élément supra-sensible de ces astres. (Il s’agit bien del’élément supra-sensible. Il faut songer à cette distinction quand on demande par exemple :pourquoi les clairvoyants ne peuvent-ils pas nous raconter ce qui se passe sur Mars, par exemple ?Ces questions visent les faits sensibles du monde physique.) C’est pourquoi dans ce livre on a pudéfinir les rapports qui unissent l’évolution terrestre à l’évolution contemporaine de Saturne, deJupiter, ou de Mars. Lorsque le corps astral de l’homme s’évade durant le sommeil, son domainedépasse la terre et s’étend à d’autres univers du monde planétaire. Bien plus, ces univers influencentle corps astral de l’homme même à l’état de veille. Et c’est ce qui justifie la dénomination de corps« astral ».La vie de l’homme après la mort.Nous avons parlé dans cet ouvrage du temps qui s’écoule après la mort et pendant lequel lecorps astral de l’homme est encore uni à son corps éthérique. Pendant ce temps persiste un souvenirde l’existence précédente, souvenir qui va pâlissant sans cesse. La durée de cet état diffère suivantles individus. Elle dépend de la force acquise par le corps astral sur le corps éthérique.La clairvoyance peut étudier la nature de cette force en observant un homme, qui devraitnormalement dormir pour réparer sa fatigue, et qui se maintient éveillé par la volonté. On remarqueque suivant les hommes ce pouvoir de demeurer éveillé varie. Or, en prenant le temps maximumqu’un homme peut résister au sommeil, on a à peu près pour ce même homme la durée de la périodeoù le souvenir de la vie passée persiste après la mort, grâce à l’union avec le corps éthérique.

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