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LA SCIENCE OCCULTE - Archives anthroposophiques

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<strong>LA</strong> CONNAISSANCE DES MONDES SUPÉRIEURS 125suivent immédiatement la mort. Mais ce qui se passe ensuite, ce qui précède la nouvelle naissanceserait tout à fait inintelligible à l’imagination, si l’inspiration ne venait la seconder. Seulel’inspiration perçoit la vie de l’homme dans le monde des Esprits après la purification. Mais après ily a quelque chose, un certain stade devant lequel l’inspiration s’arrête impuissante, privée de son filconducteur. Il y a dans l’évolution humaine un état situé entre la mort et la nouvelle naissance,auquel parvient seule la connaissance intuitive. La partie de l’être humain à laquelle correspond cetétat est toujours présente dans l’homme et si l’on veut en comprendre la vraie nature, il faut aller larechercher par l’intuition dans l’existence prénatale. Si l’on se contentait pour étudier l’homme del’imagination et de l’inspiration, on négligerait l’élément le plus profond, celui qui persiste d’uneincarnation à l’autre. L’intuition seule permet d’étudier le karma et la réincarnation. Toute véritérelative à ces grandes lois dérive de l’investigation intuitive. Si l’homme veut se connaître lui-mêmedans son essence intime, il faut qu’il recoure à l’intuition. Par elle il perçoit l’individu qui passe autravers des existences successives. Si quelqu’un a la possibilité de connaître quelque chose dans sesexistences antérieures, ce ne peut être que par la connaissance intuitive.** *Il faut à l’homme des exercices psycho-spirituels pour accéder à l’inspiration et à l’intuition.Ils sont analogues à ceux que nous avons appelés « concentration » et qui servent à la culture de laconnaissance imaginative. Mais tandis que dans ces exercices il y a un point de contact avec lessensations du monde extérieur, dans ceux qui visent à la connaissance inspirée, ce point de contactdisparaît. Pour bien saisir cette modification pensez encore une fois au symbole de la Rose-Croix.Lorsqu’on se concentre sur ce symbole on évoque une image dont les éléments sont physiques : lacouleur noire de la croix, les roses, etc.. Mais leur assemblage en un tout n’est pas tiré du mondeextérieur. Si le disciple s’efforce de bannir de sa conscience la croix noire et les roses, cesperceptions du monde physique, et de n’y retenir que l’activité qui a présidé à l’association de ceséléments, il y trouve le sujet d’une méditation de nature à éveiller en lui progressivement laconnaissance inspirée. Demandez-vous dans votre âme : « Qu’ai-je fait quand j’ai combiné en uneimage la croix et les roses ? Ce que j’ai fait là, mon expérience intérieure, voilà ce que je veux fixertout en effaçant de ma conscience l’image qui est résultée de ce travail de composition. Je veuxsupprimer la représentation de l’image et ressentir à nouveau l’activité de mon âme qui a générél’image. Je veux vivre enfermé dans l’activité qui a créé l’image. Je veux me concentrer, non plussur une image, mais sur ma force psychique créatrice d’images. » Il faut appliquer successivement àplusieurs symboles ce procédé de concentration abstraite, et à la longue cette discipline conduit àl’inspiration. Voici un autre exemple. Plongez-vous dans la pensée d’une plante qui croît et dépérit.Laissez d’abord s’épanouir en vous l’image d’une plante qui pousse peu à peu, qui surgit de lagraine, se développe feuille après feuille, jusqu’à la floraison et enfin jusqu’au fruit. Ensuite,évoquez son dépérissement, sa flétrissure progressive jusqu’à la décomposition finale. Par cetteconcentration on arrive à un sentiment de la croissance et du dépérissement où la plante ne joue plusqu’un rôle symbolique. Ce sentiment si l’exercice est poursuivi avec persévérance, élèvel’imagination à la connaissance des transformations qui servent de fondement au devenir et audisparaître dans le monde physique. Veut-on monter à la connaissance inspirée correspondante, ilfaut ajouter quelque chose à cet exercice. Il faut se rendre attentif à cette activité de l’âme qui atrouvé dans l’image de la plante la représentation abstraite du devenir et du dépérir. Il faut oubliercomplètement la plante et méditer exclusivement sur son propre travail d’élaboration intérieure.C’est en vivifiant ainsi l’abstraction que l’on s’élèvera à la connaissance inspirée. D’abord il ne serapas facile à l’étudiant de comprendre pleinement comment il doit s’accommoder à un pareilexercice. La raison de cette difficulté est que l’homme est habitué à édifier sa vie intérieure sur des

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