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LA SCIENCE OCCULTE - Archives anthroposophiques

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LE SOMMEIL ET <strong>LA</strong> MORT 31exceptionnelle, les images qui surgissent dans la conscience ont souvent avec l’existence passée desrapports qui n’apparaissent pas sans une étude suffisante, mais un examen approfondi les découvresans faute. Ce n’est pas non plus une objection d’alléguer que certaines personnes au moment de senoyer n’ont connu cette évocation ; il ne faut pas oublier que le phénomène ne se produit que si lecorps éthérique, tout en étant séparé du corps physique, est vraiment uni à l’astral. Si par l’effet dela terreur, des fissures se produisent également entre l’astral et l’éthérique, le phénomène ne sauraitse produire, car l’homme tombe dans une inconscience complète.Après ces premières expériences, le corps astral se sépare de l’éthérique et continue seul sonpèlerinage. Il est aisé de comprendre que le corps astral conserve à ce moment tout ce qu’il a sus’assimiler alors qu’il séjournait dans le monde physique. Par son travail, le Moi a élaboré dans unecertaine mesure le Moi-Spirituel, l’Esprit de Vie, l’Homme-Esprit. Dans la mesure où ces principessont développés, leur existence ne dépend pas des organes des corps, mais seulement du Moi. Et leMoi est précisément un être qui n’a pas besoin d’organes extérieurs pour sa perception. Ondemandera peut-être : comment se fait-il que pendant le sommeil nous ne percevions en rien cestrois principes supérieurs, s’ils ont commencé à se développer ? C’est parce que, entre la naissanceet la mort, le Moi est enchaîné au corps physique et même pendant le sommeil, où il s’en trouveséparé et partage le sort de l’astral, il est pourtant relié à lui par un lien étroit. Car l’activité de soncorps astral est tout entière appliquée au physique. Ainsi le Moi et ses perceptions sont réduites aumonde physique, ce qui les empêche de saisir les révélations du monde spirituel dans leur formeimmédiate. La mort seule ouvre à ces révélations une porte d’accès vers le Moi, en le libérant detoute attache avec les corps physique et éthérique. La conscience d’un univers nouveau s’éclairepour le Moi dans l’instant qu’il abandonne le monde physique qui emprisonnait durant la vie sonactivité tout entière.D’autre part, même durant cette période, il est des raisons qui empêchent l’homme de seséparer radicalement du monde sensible : certaines passions persistent chez lui qui maintiennent unesorte de pont entre les deux mondes. Il est en effet des passions qui naissent chez l’homme du faitmême qu’il prend conscience du Moi comme du quatrième échelon de son être. Pour les passionsqui sont dues à la nature même des trois corps inférieurs, il est évident qu’elles ne peuvent vivre quedans l’enceinte du monde sensible et qu’elles cessent quand l’homme a dépouillé ces corpsinférieurs. Par exemple la faim, issue du corps physique, s’éteint quand le corps physiqueabandonne le Moi. Si, d’autre part, le Moi n’avait, à part ces désirs inférieurs, que des désirs nés deson essence spirituelle, il pourrait après la mort les satisfaire pleinement grâce aux ressources dumonde spirituel où il se trouve transplanté. Mais la vie a créé en lui des désirs d’une autre natureencore. Elle a allumé en lui une convoitise à l’égard de jouissances que seuls les organes physiquespeuvent satisfaire et qui pourtant n’ont rien à faire avec la nature même de ces organes. Ce ne sontpas seulement les trois corps qui demandent au monde physique leur satisfaction : le Moi lui-mêmetrouve dans ce monde des jouissances pour lesquelles le monde spirituel n’offre aucun objet. LeMoi connaît durant la vie deux catégories de désirs. Les uns, liés aux corps inférieurs, qu’il peutsatisfaire durant la vie et qui s’éteignent avec la mort des corps. Les autres qui dérivent de sa naturespirituelle. Ceux-ci également, aussi longtemps que le Moi habite les corps, sont satisfaits grâce auxorganes corporels. Car l’essence spirituelle cachée aux sens est cependant active dans lessensations, et dans toute perception il y a des éléments spirituels. Or ces éléments, tout en setransformant, persistent après la mort. Tout bien spirituel que le Moi peut rechercher dans le mondesensible, il peut également le posséder quand les sens ont disparu. Si à ces deux sortes de désirs nevenait s’en ajouter une troisième, la mort signifierait simplement le passage de désirs qui sesatisfont par les sens, à des désirs que la révélation du monde spirituel suffit à combler. Cettetroisième sorte de désirs, ce sont ceux que le Moi engendre pendant sa vie terrestre, parce qu’il

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