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LA SCIENCE OCCULTE - Archives anthroposophiques

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<strong>LA</strong> <strong>SCIENCE</strong> <strong>OCCULTE</strong> 98beaucoup plus haut degré ces dispositions de l’esprit qui servent de base au pouvoir de la pensée, àla réflexion logique et qui se développaient depuis la fin de l’Atlantide. Ce fut en effet la mission del’humanité post-atlantéenne que d’évoluer en qualités mentales ces forces logiques et sentimentales,qui ne sont pas issues immédiatement du monde spirituel, mais qui naissent de ce que l’hommeétudie le monde physique, communie avec lui et le transforme par son travail. La conquête del’univers physique par ces facultés humaines est l’œuvre de la période post-atlantéenne. Cetteconquête progresse par étapes. Dès l’Inde ancienne, l’homme par sa constitution psychique estorienté vers le monde physique mais il y voit encore une illusion et son esprit aspire vers les régionsspirituelles. Au contraire, chez les Perses s’épanouit le désir de soumettre à l’homme le mondephysique ; mais ce peuple emploie encore pour son œuvre, en grande partie, les forces psychiques,héritage d’une époque où l’homme atteignait immédiatement le monde spirituel. Chez les peuplesde la troisième civilisation, l’âme a presque complètement perdu ses anciens pouvoirs. Il lui fautchercher laborieusement dans son ambiance physique la manifestation du spirituel, et pourvoir à sonpropre développement par l’invention ou la découverte des instruments de progrès dus auxressources physiques. L’investigation des lois spirituelles cachées derrière le voile des chosesphysiques a donné naissance aux sciences ; la connaissance des forces du monde physique et leurutilisation ont donné naissance à l’industrie humaine, au travail artistique et aux instrumentsappropriés. Pour les Chaldéens et Babyloniens, le monde sensible n’était plus une illusion. C’étaiten lui, dans ses règnes, dans ses montagnes et ses océans, dans son atmosphère et dans ses fleuvesque se manifestaient les actions spirituelles des puissances occultes, dont l’homme devait découvrirles lois. Pour l’Égyptien, la terre était un champ d’action, qu’il recevait dans un état donné, et qu’ildevait métamorphoser par sa propre intelligence, de façon à y imprimer le sceau de la puissancehumaine. Il y avait en Égypte des oracles importés de l’Atlantide, particulièrement des oracles deMercure, et aussi certains autres, par exemple quelques sanctuaires de Vénus. Les enseignements etles pratiques en usage dans ces sanctuaires plantèrent un nouveau germe au sein du peuple égyptien.Celui qui en prit soin fut un grand instructeur, qui avait suivi en Perse la discipline des mystères deZarathoustra. C’était en fait la réincarnation d’un disciple du grand Zarathoustra lui-même.Appelons-le Hermès. Sa connaissance des mystères de Zarathoustra lui indiqua le vrai chemin où ildevait orienter le peuple égyptien. Les regards de ce peuple, entre la naissance et la mort, étaienttournés vers le monde sensible à tel point qu’il n’avait qu’une vision très limitée du monde spirituelcaché derrière le voile physique : mais il reconnaissait dans le physique les lois émanées duspirituel. Par conséquent, il ne fallait pas lui présenter le monde spirituel comme un domaine où ilpourrait pénétrer dès sa vie terrestre. Mais on pouvait lui faire comprendre que, dans l’étatincorporel qui suit la mort, il serait en contact avec ces mêmes Esprits qui durant la vie terrestre semanifestaient à lui sous les espèces de la réalité physique. Hermès enseignait ceci : dans la mesureoù l’homme, sur la terre, emploie ses forces à agir suivant les vues des Puissances spirituelles, ilcommuniera avec elles après la mort. En particulier ceux qui auront montré le plus de zèle à agirainsi seront après la mort unis au grand Être solaire, Osiris. Chez les Chaldéens, l’esprit humains’attacha davantage aux formes terrestres. Les lois du monde physique furent étudiées et ce n’estque par des symboles qu’on put faire allusion aux choses spirituelles. Le peuple demeura confinédans la perception sensible. On parla de l’étoile et non de l’Esprit stellaire, et au lieu des Êtresspirituels, on mit en avant leurs manifestations physiques. Seuls les guides du peuple eurent uneconnaissance profonde des lois spirituelles et de leur action dans le monde sensible. Un divorce seproduisit, plus profond que partout ailleurs, entre la science des initiés et les croyances erronées dela nation.La situation était tout autre dans les contrées du sud de l’Europe et de l’Asie Occidentale oùdevait fleurir la quatrième civilisation, que, d’accord avec l’occultisme, on peut nommer la culturegréco-latine. Dans ces pays avaient reflué des masses d’émigrants venus de tous les coins du vieux

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