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LA SCIENCE OCCULTE - Archives anthroposophiques

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<strong>LA</strong> CONNAISSANCE DES MONDES SUPÉRIEURS 135des notions assez précises sur tout ce qui peut amener l’erreur ou l’illusion, pour se mettre enmesure de s’en préserver. Il a, plus que tout autre homme, l’occasion de devenir raisonnable etsensé dans le cours de la vie ordinaire. Tout ce qu’on lui enseigne a pour effet de lui faire fuir lespressentiments indistincts, les inspirations confuses, et toutes-les impulsions de ce genre.L’entraînement occulte lui confère le maximum possible de prudence. En outre, tout enseignementsérieux débute par l’étude des faits cosmiques, c’est-à-dire de sujets qui réclament l’extension dujugement, qui rendent ce jugement plus subtil et plus pénétrant. L’étudiant qui se refuserait à porterson étude sur des domaines aussi vastes, et se contenterait de révélations plus immédiatementrapprochées de lui, se priverait de cette école précieuse qui affine le discernement, et en fait uninstrument capable de distinguer l’illusion de la réalité. Toute cette préparation n’est pas encore lachose essentielle : l’essentiel réside dans les exercices mêmes qui font partie d’un entraînementocculte correct. Ces exercices sont combinés de telle sorte que la conscience du disciple, pendant laconcentration, passe en revue minutieusement tout ce qui se déroule dans la vie de l’âme. Toutd’abord un symbole est construit, destiné à stimuler l’activité imaginative. Ce symbole contient deséléments empruntés aux représentations extérieures. Ce symbole, l’homme n’est pas seul à enétablir le contenu : il n’en est pas l’unique auteur. Il peut donc se tromper sur son origine, etinterpréter inexactement sa génération. Mais il éloigne ensuite le contenu de ce symbole de l’orbede sa conscience, lorsqu’il passe aux exercices spécialement institués pour l’acquisition de laconnaissance inspirée. Il ne se concentre plus alors que sur l’activité psychique qui a façonné lesymbole. Là encore on peut admettre la possibilité d’une erreur. Cette activité psychique a étéassimilée en partie par l’étude, par l’éducation, etc.. L’homme ne peut pas affirmer qu’il connaîtintégralement son origine. Mais voici qu’il éloigne même cette activité de sa conscience. Dans cequi demeure conscient, après ces éliminations, on ne saurait découvrir aucun élément qui puisseéchapper à l’investigation. Il ne saurait s’y mêler rien dont le jugement ne puisse saisir pleinementle contenu. L’intuition met donc le disciple en présence de quelque chose qui lui montre commentest faite la réalité toute pure du monde psycho-spirituel. Une fois découverts ces caractères propresde la réalité psycho-spirituelle, il n’a qu’à s’en servir comme de pierre de touche pour tout ce qu’ilobserve, afin d’y discerner l’apparence de la vérité ; Il pourra être sûr, en appliquant ces méthodes,d’être préservé de l’erreur dans le monde spirituel aussi sûrement que dans le monde physique il estpréservé de confondre un fer chaud imaginaire et un fer chaud qui brûle réellement. Naturellementtoutes ces considérations, s’appliquent uniquement aux expériences que l’on peut faire soi-mêmedans le monde supra-sensible, et nullement aux communications que l’on peut recevoir sur cessujets et qui relèvent seulement de la raison physique et du sentiment naturel de la vérité. Ledisciple tracera une frontière précise entre les deux sources de ses connaissances. Il sera plein debonne volonté pour accueillir les enseignements qui visent les mondes supérieurs, et tâchera de lescomprendre par son jugement. Mais lorsqu’il s’agira d’observations personnelles, d’investigationsfaites par lui-même, il vérifiera soigneusement si elles concordent avec les caractères qu’il a apprisà connaître par l’intuition, ce mode de connaissance qui ne saurait tromper.** *Lorsque la rencontre avec le Gardien du seuil est passée, de nouvelles épreuves attendent ledisciple. Tout d’abord il remarquera qu’une intime parenté existe entre ce Gardien du seuil et laseptième des forces psychiques, cette force qui, lors de la dissociation de la personnalité, estdevenue comme un être autonome. On peut même dire que dans un certain sens cette septième forcen’est autre que le double, que le gardien du seuil lui-même. Cette force impose au disciple une tâchespéciale. Il faut que par le pouvoir de son Moi nouveau-né, il gouverne et commande les activités deson Moi ancien qui lui sont apparues concentrées dans une image. Une sorte de combat s’engagera

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