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LA SCIENCE OCCULTE - Archives anthroposophiques

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<strong>LA</strong> CONNAISSANCE DES MONDES SUPÉRIEURS 121préparation ou purification qui consiste dans les exercices favorables à la formation des organes. Lemot purification exprime que l’étudiant durant ce stade se purifie dans un certain domaine de la vieintérieure de toute donnée issue de la perception sensible. Il arrive fréquemment que la conscience,avant l’illumination proprement dite, soit parcourue d’éclairs venus des mondes supérieurs.L’étudiant doit les accueillir avec reconnaissance. Ils font de lui déjà un témoin des réalitésspirituelles. Mais il ne doit pas chanceler, même si ces éclairs ne viennent pas le réconforter aucours du travail de la préparation qui peut-être lui paraîtra bien long. Quiconque est capable deperdre patience, parce qu’il ne voit rien encore, n’a pas compris la vraie nature des chosesspirituelles. Celui-là seul en est bien pénétré qui considère les exercices qu’il accomplit comme unbut en soi. Ces exercices sont déjà un travail sur la substance psycho-spirituelle puisqu’ils élaborentle corps astral. Même lorsqu’on ne voit rien, on peut avoir le sentiment suivant : je suis un ouvrierdu monde psycho-spirituel. Mais on n’éprouvera pas ce sentiment si l’on s’est fait une idéepréconçue de ce qu’on appelle « voir ». On ne prendra pas en considération ce qui en vérité a uneimportance incommensurable. Il faudrait porter une attention minutieuse sur toutes les expériencesqui se manifestent au cours des exercices, et qui diffèrent radicalement de celles de la vie ordinaire.On remarquera que le corps astral où l’on travaille n’est pas une substance neutre, mais qu’en lui serévèle tout un univers dont on n’avait nulle connaissance par la perception extérieure. De hautesentités agissent sur le corps astral tout comme les phénomènes physico-sensibles agissent sur lecorps physique. Et dans son propre corps astral l’homme se trouve face à face avec la viesupérieure, pour peu qu’il ouvre les yeux. S’il se répète sans cesse « je ne perçois rien », c’est laplupart du temps parce qu’il s’est d’avance imaginé l’aspect que devait avoir telle ou telleperception et comme il ne voit pas ce que d’avance il s’est imaginé voir, il en conclut qu’il ne voitrien.Celui qui sait pratiquer la discipline dans l’esprit voulu, trouvera dans cette discipline mêmeune habitude qu’il chérira pour les joies qu’elle lui donne, et toute une organisation de l’existencequi lui deviendra indispensable. Il saura que par ces exercices mêmes il agit dans le mondepsycho-spirituel, et il attendra le résultat de ses efforts avec patience et abnégation. Cet état d’âmede l’étudiant est interprété par la conscience à peu près dans les termes suivants : « Je veux fairetous les exercices qui me sont prescrits, et je sais qu’en temps voulu j’obtiendrai ce qui importepour moi. Je ne réclame pas impatiemment ces avantages, mais je veux toujours être prêt à lesrecevoir. » On objectera : « mais l’étudiant doit donc, marcher à tâtons dans les ténèbres, pendantun temps indéfini. Car comment saurait-il qu’il est dans le bon chemin, avant d’avoir obtenu unrésultat. » Il n’est pas exact que seul le résultat fasse connaître la valeur de la discipline. Lorsquel’étudiant a bien compris ces exercices, la satisfaction qu’il y trouve lui vient de la claire consciencequ’il est sur le droit chemin, et non d’un résultat obtenu. Travailler utilement dans le domainespirituel, c’est éprouver une satisfaction, qui n’est pas seulement une joie, mais un moyen deconnaissance. Elle nous fait connaître ceci : « Je fais quelque chose qui, j’en suis sûr, me faitprogresser dans la bonne voie. » Cette certitude, l’étudiant peut la réaliser à tout instant, s’il prêteune attention subtile à ses expériences intérieures. S’il ne cultive pas cette attention, il passera à côtédes expériences en question, comme un promeneur plongé dans ses pensées cesse de voir des deuxcôtés de la route les arbres, qu’il verrait certainement s’il les regardait seulement. Il n’est nullementdésirable de hâter la venue d’autres résultats que ceux qui se produisent normalement, au cours desexercices. Car il se pourrait que ces résultats ne fussent qu’une partie infime de ceux que l’on est endroit d’attendre. Dans le domaine du progrès spirituel, un succès partiel est souvent la cause d’unlong retard. Le contact avec les formes spirituelles que l’on atteint par ces conquêtes partielles apour effet de rendre l’homme insensible aux forces plus puissantes qui devraient le faire arriver à unniveau plus élevé. Le gain que l’on réalise en hâtant la vision dans les mondes spirituels n’estqu’apparent, car cette vision anticipée livre à la conscience des mensonges à la place des réalités.

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