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LA SCIENCE OCCULTE - Archives anthroposophiques

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<strong>LA</strong> <strong>SCIENCE</strong> <strong>OCCULTE</strong> 70accomplissent leur stage humain. Quant à l’homme, il ne peut employer ses sens, apparus pour lapremière fois sur Saturne, à une perception des objets extérieurs qui lui soit propre. Ces sens serventd’instruments aux Fils de la Vie, qui les utilisent pour leurs perceptions des choses. Ainsi s’établitun échanger entre les organes des sens et les Fils de la Vie. Ceux-ci, non contents de les façonner,les perfectionnent.Les variations dans les positions respectives du Soleil et de la Lune agissent sur la vieorganique de l’homme. Il s’ensuit que, quand l’être humain est soumis à l’influence solaire, il selivre à l’univers et à ses phénomènes plus qu’il ne s’abandonne à soi-même. Durant ces périodes,l’immensité et la splendeur du Cosmos le remuent profondément. Il les aspire en quelque sorte. Lesgrands Êtres qui évoluent sur le Soleil imprègnent la Lune de leurs effluves et celle-ci les restitue àl’être humain. Toutefois, cette action ne s’étend plus sur l’être humain tout entier, mais depréférence sur les parties soustraites à la domination de la conscience individuelle. Ce sont surtoutles corps éthérique et physique qui croissent en grandeur et en perfection. Par contre, les états deconscience rétrogradent. Mais quand la vie humaine n’est plus tournée vers le Soleil, alors l’hommes’absorbe dans sa propre nature. Une activité régulière s’institue dans son corps astral, pendant quela forme extérieure perd de sa beauté et de sa perfection. C’est ainsi que pendant l’évolution lunairedeux sortes d’état de conscience alternent régulièrement : l’un, plus obscur, pendant la saisonsolaire, l’autre, plus clair, pendant la saison où la vie lunaire est réduite à elle-même. Le premierétat est plus obscur, il est vrai, mais moins égoïste : l’homme y vit davantage dans le don desoi-même à l’univers. Cette alternative ressemble assez aux alternatives de veille et de sommeilchez l’homme actuel, ou encore aux différences qui séparent la vie terrestre de la vie spirituelleconsécutive à la mort. L’éveil lunaire, après la saison solaire, est un état intermédiaire entre le réveilnormal de l’homme au matin et sa naissance, dans le monde physique. De même, l’obscurcissementpériodique de la conscience l’approche de la saison solaire participe à la fois du sommeil et de lamort. Quant à la naissance et à la mort, telles que les connaît l’homme actuel, elles n’existaient pasencore pour la conscience de l’homme lunaire.Pendant la vie solaire, l’homme, soustrait pour un temps à son existence individuelle, selaissait aller à savourer l’harmonie universelle. Il vivait davantage dans l’essence spirituelle deschoses. On ne peut essayer de décrire ses sentiments que de loin et par des comparaisons. Il luisemblait que les forces du Cosmos coulaient en lui, que la vie du monde palpitait dans son être. Il sesentait comme grisé par les rythmes universels auxquels se mêlait le rythme de sa propre existence.Son corps astral était comme libéré du corps physique. Une partie même de son corps éthériqueétait détachée du corps physique. Et cette formation, composée d’astral et d’éthérique était commeune lyre merveilleuse dont les mystères cosmiques venaient faire vibrer les cordes. Les parties del’être humain soustraites, à la conscience se modelaient d’après les harmonies universelles. Dansces harmonies chantait la vie des êtres solaires. Ainsi cette partie de l’homme était sculptée par lesondes sonores du Cosmos. Quant au changement qui séparait les états de conscience des deuxsaisons, il n’était pas aussi radical que le contraste actuel entre le sommeil et la veille. Laconscience imaginative n’était certes pas aussi claire que la conscience actuelle de la veille, etl’autre conscience était, loin d’être aussi obscure que celle du sommeil profond. Ainsi l’hommeavait un vague sentiment du jeu des harmonies cosmiques dans son corps physique et dans lesparties éthériques demeurées unies au corps physique. Dans la saison où le Soleil disparaissait auregard de l’homme, les images de la conscience individuelle prenaient la place des harmoniescosmiques : les organes physiques et éthériques directement soumis à la conscience, se revivifiaient.Quant aux autres, privés des influences solaires, ils tombaient dans une sorte de dessèchement oud’endurcissement. Et quand revenait la saison solaire, les anciens corps disparaissaient : et l’hommesurgissait du tombeau de son enveloppe ancienne, un homme intérieur nouveau, bien que chétif

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