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LA SCIENCE OCCULTE - Archives anthroposophiques

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<strong>LA</strong> <strong>SCIENCE</strong> <strong>OCCULTE</strong> 82Lorsque le feu donne lieu dans l’ambiance humaine à des phénomènes puissants, l’âme pense :« Voici que les Esprits fulgurent dans l’atmosphère terrestre, ces êtres dont une étincelle s’estdétachée pour embraser mon être intérieur. »Dans, les phénomènes lumineux l’homme ne distingue pas aussi bien ce qui est intérieur dece qui est extérieur. Quand des vibrations lumineuses se produisent dans l’ambiance, ellesn’éveillent pas toujours chez lui un sentiment identique. Il y eut des époques où ces vibrationsapparaissaient à l’homme comme situées à l’extérieur. C’étaient les moments où il venait de quitterson état incorporel pour se réincarner, ses périodes de croissance sur la terre. Mais lorsqueapprochait le temps où le germe de l’être terrestre à venir se façonnait, ces images s’estompaient. Etl’homme n’en conservait que des reflets. Ces images lumineuses illustraient les actions des Espritsdu Feu, ou Archanges. Ces Esprits apparaissaient à l’homme comme les serviteurs de ces hautesentités dont l’essence ignée lui avait fourni l’étincelle vitale. Et lorsque s’éteignaient leursmanifestations extérieures, l’homme les percevait sous forme de représentations ou de souvenirsqu’il gardait en lui ; il se sentait en communication avec leurs forces. Et il en était ainsi, car grâce aupouvoir qu’il avait reçu d’eux, il était capable d’agir sur l’air ambiant. Sous son influence cet airdevenait lumineux. Dans ces temps, les énergies de l’homme et les forces de la nature n’étaient pasaussi nettement distinctes que de nos jours. Les phénomènes terrestres dépendaient encore desforces humaines. Quiconque eût observé de l’extérieur ces phénomènes aurait constaté qu’en dehorsdes éléments indépendants de l’homme, il s’y rencontrait des effets dus à son action personnelle.Quant aux sensations sonores, elles se comportaient tout autrement. Dès le début del’évolution terrestre, elles furent perçues comme des vibrations extérieures. Tandis que laperception des images aériennes cessait au milieu de l’existence terrestre, les sons extérieurscontinuèrent à être entendus beaucoup plus tard. C’est seulement vers la fin de sa vie que l’hommecessait d’être réceptif à leur égard. Et il lui en restait un souvenir dans l’âme. Il y sentait lamanifestation des Fils de la Vie ou Anges. Quand l’homme, vers la fin de sa vie, réalisait une unionintime avec ces forces, il pouvait, en imitant leur action, produire des remous puissants dans lamasse liquide terrestre. Par sa volonté il créait un flux et reflux dans les eaux.Les sensations du goût n’existaient pour lui que durant le premier quart de son existence. Etelles lui semblaient des souvenirs de son séjour dans les mondes supérieurs. Tant que l’homme leséprouvait, la consolidation de son corps se poursuivait par l’incorporation de substances extérieures.Dans le deuxième quart, la croissance continuait bien, mais sa forme était alors définitivementmoulée. Quant aux autres êtres animés, l’homme ne pouvait les percevoir que par leurs vibrationscaloriques, lumineuses et sonores. Car il ne pouvait se faire une représentation exacte de l’élémentsolide. C’était seulement l’élément liquide qui lui procurait les sensations du goût pendant lepremier quart de son existence.La forme visible du corps symbolisait cet état d’âme. Les parties qui plus tard devaientdevenir la tête, étaient les plus parfaites. Les autres organes ressemblaient à des appendices,rudimentaires et peu consistants. La structure différait suivant les individus. Selon les conditionsterrestres diverses, les appendices étaient plus ou moins développés : cela dépendait du lieu oùrésidaient les hommes. La où ils se trouvaient en communion étroite avec le monde terrestre, lesappendices devenaient plus importants. Quant aux hommes qui dès le début de l’évolution terrestre,avant la condensation en air, s’étaient trouvés capables d’éprouver l’action du feu, ils développaientprincipalement les parties de la tête. C’étaient les organismes les plus harmonieux. D’autresn’avaient été mûrs pour l’expérience du feu que quand la terre était devenue aérienne. Ces hommesdépendaient plus du milieu que les premiers. Les premiers percevaient dans la chaleur extérieure les

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