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LA SCIENCE OCCULTE - Archives anthroposophiques

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<strong>LA</strong> <strong>SCIENCE</strong> <strong>OCCULTE</strong> 108Elles sont symboliques. Toutefois, on peut utiliser bien d’autres représentations. Car l’essentieln’est pas de considérer leur contenu, mais uniquement d’appliquer toutes les forces de l’âme àexclure du champ de la conscience tout ce qui n’est pas la représentation. Tandis que dans la viepsychique ordinaire les forces intérieures sont divisées, et que les multiples représentations sesuccèdent avec rapidité, dans l’entraînement occulte il est capital de concentrer toute la viepsychique sur une unique représentation. Cette représentation, c’est la volonté qui doit l’installer aucentre de la conscience. C’est pourquoi des images symboliques valent mieux que celles quireflètent directement des objets ou phénomènes extérieurs : ces derniers ont leur point d’appui dansle monde extérieur, et par suite l’âme n’est pas réduite à ses propres moyens comme dans lessymboles qu’elle tire de son réservoir propre d’énergie. La quantité d’énergie dépensée par l’âmeest également de la plus haute importance. L’essentiel, ce n’est pas la représentation, mais bienl’effort, et la durée de l’effort dirigé sur une unique représentation. C’est des profondeursinconscientes de l’âme que surgit la force que l’on y puise par la concentration sur une seulereprésentation.L’occultisme préconise beaucoup de ces représentations dont il a été prouvé qu’ellespossèdent bien la vertu en question. Il est important de savoir les manier : cet art s’acquiert par lacontemplation intérieure ou concentration. Les représentations symboliques doivent êtreaccompagnées de cette concentration. Pour en bien saisir le caractère, évoquons un instant leconcept du souvenir. Si nous avons dirigé nos regards sur un arbre par exemple, et qu’ensuite nousles en détournons, il nous est possible de conserver dans notre âme la représentation de cet arbre.Cette représentation de l’arbre, qui persiste après que nous avons cessé de le regarder, n’est autreque le souvenir. Supposons maintenant que nous conservons ce souvenir dans l’âme, que nouslaissons notre âme se reposer sur ce souvenir, tout en nous efforçant d’en éliminer toute autrereprésentation. L’âme est alors concentrée sur la représentation de l’arbre. Cette représentation n’estque la reproduction d’une perception sensible. Elle n’est donc pas appropriée à l’éveil des pouvoirspsychiques. Mais si l’on se livre au même exercice avec une représentation éprouvée parl’occultisme, on atteindra graduellement l’effet voulu.Donnons un seul exemple d’une concentration sur une représentation symbolique. Il fautd’abord édifier dans l’âme la représentation en question : on procède comme il suit.Représentez-vous une plante qui pousse dans le sol et qui, feuille après feuille, se développe jusqu’àla floraison. Imaginez un homme placé auprès de cette plante. Représentez-vous sous une formevivante que cet homme possède en lui des capacités et des pouvoirs infiniment plus parfaits queceux de la plante. Songez qu’il peut au gré de ses désirs et de ses volontés se rendre ici ou là, tandisque la plante est attachée au sol. Et maintenant dites-vous ceci : Sans doute l’homme est plus parfaitque la plante. Mais je découvre en lui des dispositions dont l’absence chez la plante me la faitparaître plus parfaite que l’homme en un certain sens. L’homme est plein de convoitises et depassions : il y conforme sa conduite. Je peux dire que ses penchants et ses appétits le livrent à devéritables aberrations. Chez la plante, au contraire, je vois un organisme qui, de feuille en feuille, seconforme aux lois pures de la croissance, qui épanouit ses fleurs, sans passion, aux chastes rayonsdu soleil. Je puis me dire que l’homme a une certaine perfection qui l’emporte sur la plante : mais ila payé cette perfection en laissant son être s’imprégner non seulement des forces si pures que jevois chez la plante, mais en outre de passions, de convoitises et d’appétits. Je me représentemaintenant que cette sève verte qui circule dans les canaux de la plante est l’expression des loisplacides et pures de la croissance. Je me représente ensuite le sang rouge qui circule dans les artèreshumaines et j’y vois le siège des passions et des désirs. Toutes ces considérations doivent devenirvivantes dans ma pensée. Ensuite je songe que l’homme est capable de progrès ; qu’il peut purifierses désirs et ses appétits par les hautes facultés de son âme ; que de la sorte l’élément bas de ces

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