29.07.2015 Views

KABBALE - Les grands mystères d'Israël

Si les voies du Seigneur restent impénétrables, celles d'Israël le sont toutes autant. Son histoire reste encore aujourd'hui difficile à tracer et une multitude d'expert tentent de décortiquer ce que dit la Torah (Bible) pour le comparer aux ruines archéologiques. Entre ceux qui disent qu'il s'agit d'une légende et ceux qui affirment que les preuves existent, il n'en demeure pas moins que David et Salomon furent bien vivants, n'en déplaise à certains.

Si les voies du Seigneur restent impénétrables, celles d'Israël le sont toutes
autant. Son histoire reste encore aujourd'hui difficile à tracer et une multitude
d'expert tentent de décortiquer ce que dit la Torah (Bible) pour le
comparer aux ruines archéologiques. Entre ceux qui disent qu'il s'agit d'une
légende et ceux qui affirment que les preuves existent, il n'en demeure pas
moins que David et Salomon furent bien vivants, n'en déplaise à certains.

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Les</strong> <strong>grands</strong> <strong>mystères</strong> d’Israël 265<br />

tiqa qadisha) on perçoit nettement des spéculations dont l'arrière-fond<br />

porte incontestablement le sceau du Shi'ur Qoma auquel se mêlent, il est<br />

vrai, des développements de philosophie médiévale repensés dans un esprit<br />

kabbalistique.<br />

<strong>Les</strong> notations du Nom Divin dans l’écriture biblique<br />

Le nom personnel de Dieu, se rencontre pour la première fois en Gn 2:4. Le<br />

Nom Divin est un verbe : c’est le verbe hébreu (hawah, " devenir ")<br />

conjugué à l'état du verbe appelé : imparfait (action inachevée). Le nom divin<br />

signifie donc "Il fait devenir", "Il se révèlera être". Voilà qui nous<br />

montre Yehwah comme le Dieu qui, par une action en cours, se fait devenir,<br />

Celui qui réalise des promesses, Celui qui accomplit toujours ses desseins.<br />

Le Nom Divin se rencontre très fréquemment dans le texte des Écritures,<br />

ce qui montre à quel point il est important pour Celui qui le porte,<br />

l’Auteur du Livre Sacré. C’est outrager l’Auteur divin des Saintes Écritures<br />

que de supprimer ou de cacher son nom propre, son nom particulier. En<br />

fait, le Tétragramme apparaît 6 828 fois dans le texte hébreu "Biblia Hebraica"<br />

et "Biblia Hebraica Stuttgartensia".<br />

Aujourd’hui, mis à part quelques fragments de la traduction grecque primitive<br />

des Septante, fragments où le nom sacré se trouve conservé en lettres<br />

hébraïques, seul le texte hébreu maintient, sous sa forme originelle de<br />

quatre lettres, ce nom de la plus haute importance, mais dont la prononciation<br />

exacte ne s’est pas conservée. <strong>Les</strong> éditions courantes de la Septante<br />

(LXX), de la Peshitta (Sy) et de la Vulgate (Vg) substituent au nom unique<br />

de Dieu le simple titre de "Seigneur".<br />

Dans le codex de Leningrad B 19A, qui se trouve en Russie et qui a été pris<br />

comme base pour la "Biblia Hebraica Stuttgartensia" (BHS), le Tétragramme<br />

est vocalisé en Yehwah, Yehwih, Yahweh et un certain nombre de<br />

fois en Yehowah, par exemple en Gn 3:14. Dans l’édition du texte hébreu de<br />

C. Ginsburg, YHWH est vocalisé en Yehowah.<br />

L’usage qui s’était établi parmi les Juifs de substituer des titres au nom divin<br />

a été suivi dans des copies postérieures de la Septante, dans la Vulgate et<br />

dans bien d’autres versions, anciennes et modernes. Et L. Wogue (Le Pentateuque,<br />

Paris 1860, t. I, p. L) écrit ceci : "Quant au saint Tétragramme, on<br />

sait que le judaïsme, de temps immémorial et dans toutes ses sectes sans exception,<br />

s’est abstenu de le prononcer selon sa forme véritable : les rabbanites<br />

ou pharisiens disaient Adônaï, les Samaritains Schimâ".

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!