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KABBALE - Les grands mystères d'Israël

Si les voies du Seigneur restent impénétrables, celles d'Israël le sont toutes autant. Son histoire reste encore aujourd'hui difficile à tracer et une multitude d'expert tentent de décortiquer ce que dit la Torah (Bible) pour le comparer aux ruines archéologiques. Entre ceux qui disent qu'il s'agit d'une légende et ceux qui affirment que les preuves existent, il n'en demeure pas moins que David et Salomon furent bien vivants, n'en déplaise à certains.

Si les voies du Seigneur restent impénétrables, celles d'Israël le sont toutes
autant. Son histoire reste encore aujourd'hui difficile à tracer et une multitude
d'expert tentent de décortiquer ce que dit la Torah (Bible) pour le
comparer aux ruines archéologiques. Entre ceux qui disent qu'il s'agit d'une
légende et ceux qui affirment que les preuves existent, il n'en demeure pas
moins que David et Salomon furent bien vivants, n'en déplaise à certains.

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<strong>Les</strong> <strong>grands</strong> <strong>mystères</strong> d’Israël 319<br />

tal et de la miséricorde. Cinquante est le début d’une ère nouvelle ou d’un<br />

nouveau souffle, comme si on recréait le monde. Dans la kabbalah, noun<br />

qui vaut 50 représente le nombre des portes d'entrée vers la Connaissance, à<br />

partir du discernement Binah.<br />

Le mot 'yovel" a fini aussi par désigner l'instrument par lequel on annonçait<br />

le nouveau cycle, la corne de bélier ou le shofar. Celui-ci est l'image de la<br />

transmission d'une vibration et le retour de la lumière à la fin de la nuit.<br />

L'année 1998, ou plutôt 5758, Israël a fêté un demi-siècle d’histoire à la fois<br />

tourmentée et miraculeuse. Sur le plan symbolique 58 (n/h') est l’année de<br />

l’apaisement et du repos, pour que le pays reprenne son souffle. De même,<br />

59 ou n/th suggère un changement de direction, 60 ou sh/s suggère la<br />

transmission de quelque chose d'accompli, d'un support….<br />

<strong>Les</strong> symboles les plus habituels de tout État sont liés à son hymne, à son<br />

drapeau et à ses emblèmes. Mais le nom du pays peut avoir une signification<br />

symbolique, comme ici le nom Israël.<br />

Malgré les nombreuses difficultés apparemment insurmontables que l’État<br />

rencontre, l’espoir demeure et il est chanté dans l’hymne national, " hatiqwah<br />

". Ce mot est le symbole de la recherche d’une source d’eau vivante,<br />

image de la Torah qui apparaît soudain pour sauver le peuple de la soif et<br />

de la sécheresse du désert, c'est à dire de l'ignorance et de l'idolâtrie.<br />

Cet hymne fut composé pour la première fois par Naphtali Herz Imber en<br />

1878 à Jassy en Moldavie, sur un air folklorique moldave, inspiré semble-t-il<br />

par la nouvelle de la fondation de la cité de Petah' Tiqwah en Palestine. Remanié<br />

à plusieurs reprises, l'hymne n'a pris sa forme définitive qu'à la création<br />

de l'État <strong>d'Israël</strong> en 1948, bien qu'il fut entonné à tous les congrès sionistes<br />

et qu'il fut officiellement accepté lors du 18 ème congrès de Prague en<br />

1933, en même temps que le drapeau. Cet hymne suggère une volonté affirmée,<br />

mêlée à de la tendresse.<br />

Le drapeau frappé de l’étoile de David (ou sceau de Salomon) avec ses<br />

rayures bleu sur fond blanc est aussi le résultat de choix faits il y a plus<br />

d’un siècle. Herzl rêvait d’un drapeau blanc rappelant la pureté du projet<br />

sioniste avec sept étoiles dorées, le chiffre sept étant en relation avec le projet<br />

visionnaire d’un nombre d’heures travaillées par jour, souhaité pour<br />

Erets Yitsrael ! Le groupe sioniste H’ibat Tsion a réussi à imposer le Magen<br />

David, la couleur bleue sur fond blanc provenant d’un poème de 1860

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