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KABBALE - Les grands mystères d'Israël

Si les voies du Seigneur restent impénétrables, celles d'Israël le sont toutes autant. Son histoire reste encore aujourd'hui difficile à tracer et une multitude d'expert tentent de décortiquer ce que dit la Torah (Bible) pour le comparer aux ruines archéologiques. Entre ceux qui disent qu'il s'agit d'une légende et ceux qui affirment que les preuves existent, il n'en demeure pas moins que David et Salomon furent bien vivants, n'en déplaise à certains.

Si les voies du Seigneur restent impénétrables, celles d'Israël le sont toutes
autant. Son histoire reste encore aujourd'hui difficile à tracer et une multitude
d'expert tentent de décortiquer ce que dit la Torah (Bible) pour le
comparer aux ruines archéologiques. Entre ceux qui disent qu'il s'agit d'une
légende et ceux qui affirment que les preuves existent, il n'en demeure pas
moins que David et Salomon furent bien vivants, n'en déplaise à certains.

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266 <strong>Les</strong> <strong>grands</strong> <strong>mystères</strong> d’Israël<br />

D’autre part, voici ce qu’on peut lire dans "Introduction à l’Ancien Testament",<br />

par G. Archer (Saint-Légier 1978, p. 63) :<br />

« Mais les Juifs (...) commencèrent à ressentir des scrupules de prononcer<br />

le nom sacré, de peur de violer le troisième commandement. C’est<br />

pourquoi l’on se mit à substituer le titre "Adonay" (Seigneur) à Yahweh<br />

lors de la lecture à haute voix. Pour signaler cette substitution, les<br />

Massorètes placèrent les voyelles de Adonay sous les consonnes de<br />

Yahweh, ce qui donna Yehowah . "Et on lit en note : "Pour des raisons<br />

phonétiques, la première voyelle "a" de Adonay devient "e" après le y<br />

dans Yehowah ».<br />

Voici ce que dit La Bible déchiffrée (Paris 1977, p. 157) :<br />

« En plus de ces trois termes « El, Elohim, Adon », il y a le nom personnel<br />

Yahwé. Mais par respect pour ce nom, on lui a préféré, lors des lectures publiques,<br />

l’appellation "Seigneur". (...) On appauvrit ainsi la lecture de la<br />

Bible en ne voyant plus derrière le mot d’emprunt le nom propre de Dieu ».<br />

Citons enfin "Theological Wordbook of the Old Testament", par R. Harris<br />

(Chicago 1980, vol. 1, p. 13) :<br />

« Des Juifs pieux ont commencé à substituer au nom véritable le mot "adona(y).<br />

<strong>Les</strong> Massorètes ont laissé les quatre consonnes originelles dans le<br />

texte, mais ils ont ajouté les voyelles [d’adona(y)]. (...) La Bible hébraïque<br />

présente cette particularité plus de six mille fois dans le texte. La plupart<br />

des traductions mettent tout le titre en capitales et écrivent "SEIGNEUR ».<br />

C’est en 1530 que William Tyndale a traduit les cinq premiers livres de la<br />

Bible, livres où il a écrit "Iehovah 127 " et "Iehoua" (en Dt 3:24). Dans une<br />

note de cette édition, Tyndale a écrit ceci :<br />

"Iehovah est le nom de Dieu (...). D’autre part, toutes les fois que tu vois<br />

SEIGNEUR en grandes lettres (sauf si c’est une faute d’impression), c’est<br />

Iehovah en hébreu". De là est venue l’habitude chez les traducteurs d’employer<br />

le nom de Jéhovah en quelques endroits seulement, mais d’écrire<br />

"SEIGNEUR" ou "DIEU" dans la plupart des endroits où le Tétragramme<br />

paraît en hébreu. Cette habitude a été adoptée par les traducteurs de la<br />

127 (en Gn 15:2 ; Ex 6:3 ; 15:3 ; 17:16 ; 23:17 ; 33:19 ; 34:23).

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