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KABBALE - Les grands mystères d'Israël

Si les voies du Seigneur restent impénétrables, celles d'Israël le sont toutes autant. Son histoire reste encore aujourd'hui difficile à tracer et une multitude d'expert tentent de décortiquer ce que dit la Torah (Bible) pour le comparer aux ruines archéologiques. Entre ceux qui disent qu'il s'agit d'une légende et ceux qui affirment que les preuves existent, il n'en demeure pas moins que David et Salomon furent bien vivants, n'en déplaise à certains.

Si les voies du Seigneur restent impénétrables, celles d'Israël le sont toutes
autant. Son histoire reste encore aujourd'hui difficile à tracer et une multitude
d'expert tentent de décortiquer ce que dit la Torah (Bible) pour le
comparer aux ruines archéologiques. Entre ceux qui disent qu'il s'agit d'une
légende et ceux qui affirment que les preuves existent, il n'en demeure pas
moins que David et Salomon furent bien vivants, n'en déplaise à certains.

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408 <strong>Les</strong> <strong>grands</strong> <strong>mystères</strong> d’Israël<br />

mysticisme aiment à rappeler est l’allusion au principe de la réincarnation<br />

dans le verset suivant tiré du livre de Job: «Voyez, tout cela, Dieu le fait<br />

deux ou trois fois en faveur de l’homme, pour ramener son âme des bords<br />

de l’abîme et l’éclairer de la lumière des vivants ». (Job, 33, 29-30)<br />

En d’autres termes, Dieu autorise les humains à sortir de “l’abîme” (une<br />

des expressions bibliques désignant le Guehinnom 184 ou “Purgatoire”) et à<br />

revenir dans le monde “des vivants” une deuxième fois et même une troisième<br />

si ce n’est une multitude de fois. D’une manière générale, les mystiques<br />

voient dans ce verset ainsi que dans d’autres versets une allusion tout<br />

à fait claire au concept de réincarnation. Sa source véritable se trouve donc<br />

enracinée profondément dans la tradition.<br />

184 Le Guehinnom concerne généralement une période limitée (Ediot 2,10) dans le Monde futur, pendant laquelle l’âme<br />

est purgée de ses souillures au cours d’un processus, après que tout a été dit et fait, que l’on décrit comme douloureux bien<br />

que libératoire. Selon un sens plus profond, la personne qui a manqué de cœur pendant sa vie est payée “mesure pour mesure”.<br />

De même qu’elle a agit sans pitié en péchant et en faisant comme si Dieu était absent, elle doit en retour subir le<br />

Guehinnom, un endroit où, à l’encontre du Paradis, la présence de Dieu est, d’une certaine manière, cachée ou, tout au<br />

moins, pas aussi évidente et ne circulant pas librement. (Le nom Guehinnom a pour origine un endroit au sud de Jérusalem,<br />

connu sous le nom de Guaï, vallée en hébreu, du fils de Hinnom, dans lequel on sacrifiait jadis les enfants en l’honneur<br />

du Moloch (Rois II 23,10; Jérémie 2,23; 7,31-32; 19,6). Pour cette raison, cette vallée fut considérée comme maudite<br />

et le Guehinnom devint ainsi le synonyme de Purgatoire.

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