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KABBALE - Les grands mystères d'Israël

Si les voies du Seigneur restent impénétrables, celles d'Israël le sont toutes autant. Son histoire reste encore aujourd'hui difficile à tracer et une multitude d'expert tentent de décortiquer ce que dit la Torah (Bible) pour le comparer aux ruines archéologiques. Entre ceux qui disent qu'il s'agit d'une légende et ceux qui affirment que les preuves existent, il n'en demeure pas moins que David et Salomon furent bien vivants, n'en déplaise à certains.

Si les voies du Seigneur restent impénétrables, celles d'Israël le sont toutes
autant. Son histoire reste encore aujourd'hui difficile à tracer et une multitude
d'expert tentent de décortiquer ce que dit la Torah (Bible) pour le
comparer aux ruines archéologiques. Entre ceux qui disent qu'il s'agit d'une
légende et ceux qui affirment que les preuves existent, il n'en demeure pas
moins que David et Salomon furent bien vivants, n'en déplaise à certains.

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<strong>Les</strong> <strong>grands</strong> <strong>mystères</strong> d’Israël 527<br />

vont se multiplier et se renforcer au fur et à mesure que la colère de la rue arabe monte. Un scéna -<br />

rio de remake de la Révolution iranienne dans les États arabes dits modérés n’est pas à exclure et<br />

elle n’est pas une simple hypothèse d’école mais une possibilité bien réelle. Dans ce cas de figure,<br />

l'État d’Israël, s’il existait encore, aurait à faire face non pas à deux mouvements de résistance, le<br />

Hamas et le Hezbollah mais à une multitude de régimes hostiles qui l’entourent. L'État hébreu va<br />

se trouver alors encerclé par plusieurs ennemis qui cherchent à le rayer de la carte politique du<br />

Moyen Orient. Quand le président iranien Ahmadinejad prédit la disparition prochaine de l'État<br />

hébreu, il est difficile de savoir s’il fonde ses prévisions sur la portée de ses missiles balistiques ou<br />

s’il mise sur l’émergence dans la région du Moyen Orient des régimes islamiques radicaux hostiles<br />

comme le sien à l’existence de l'État d’Israël.<br />

PRESENCE DES FORCES CENTRIFUGES<br />

Outre la présence de ces forces centripètes, ce sont des forces centrifuges qui menacent l’existence<br />

de l'État d’Israël. Jusqu’ici la cohésion relative de la société israélienne a été assurée grâce à l’insti -<br />

tution militaire et à l’image d’une armée invincible et crainte par ses ennemis arabes. La guerre de<br />

juin 1967 puis celle de 1973 ont répandu parmi les populations arabes l’esprit du défaitisme et de<br />

la résignation. Ce qui explique que l'Égypte, le plus grand pays du Moyen Orient, était amené à<br />

abandonner la voie de la confrontation avec son ancien ennemi en signant les accords de Camp David<br />

de 1979. Jusqu’à la guerre du Liban de 2006, l’armée israélienne charriait l’image d’une armée<br />

invincible et crainte par tous ses voisins. Mais la guerre du Liban de 2006 a révélé la l’incapacité de<br />

l’armée israélienne à faire face à une nouvelle forme de combat pratiquée par le Hezbollah libanais.<br />

Depuis, non seulement l’image de l'État d’Israël qui a changé mais le moral de ses populations<br />

a pris un sacré coup. Dans sa guerre contre le Hezbollah, l'État d’Israël a subi une défaite<br />

cuisante à juger par les remous provoqués par ceux qui ont pris l’initiative de déclencher cette<br />

guerre avec la démission du chef d'État major et celle du ministre de la défense et les conclusions<br />

très critiques de la commission Winograd. Depuis cette guerre contre le Hezbollah Israël n’est<br />

plus le maître du jeu sur la scène du Moyen Orient et il ne fait plus peur à personne malgré sur<br />

l’incontestable supériorité de sa technologie militaire. Si, dans le passé, l’armée israélienne a réussi<br />

à défaire en quelques heures les armées arabes, c’est parce qu’elle avait affaire à des armées régulières.<br />

Ce n’est plus le cas aujourd’hui, car l’armée israélienne aura à faire face à une nouvelle<br />

forme de guerre, la guerre asymétrique. Même les régimes arabes modérés qui misent sur une alliance<br />

éventuelle avec l'État hébreu savent que l'État juif a perdu son aura d’antan. <strong>Les</strong> deux<br />

guerres d’Afghanistan et d’Irak et surtout celle du Liban de juillet-août 2006 ont montré les limites<br />

des guerres conventionnelles qui misent sur les bombardements aériens massifs pour démoraliser<br />

l’adversaire et l’emmener à lever les drapeaux blancs. Aujourd’hui une guerre se gagne sur<br />

le sol et non en larguant des bombes de plusieurs tonnes à des milliers de mètres d’altitude. <strong>Les</strong><br />

bombardements aériens ont certes mis à genoux l’armée irakienne en quelques jours mais quand il<br />

s’est agi d’occuper le terrain, la guerre de libération de l’Irak de la « dictature de Saddam » s’est révélé<br />

un fiasco total. Dans cette nouvelle forme de guerre, une armée régulière ne peut rien face à<br />

des ennemis qui ont choisi une autre tactique de combat simple mais plus efficace, la guérilla et les<br />

combats de rues. Comme hier les puissances coloniales, aujourd’hui Israël et les États-Unis sont<br />

impuissants face à la guerre asymétrique. C’est grâce à la guerre asymétrique que les mouvements<br />

de libération nationale ont gagné leurs combats contre les armées coloniales. La guerre du Vietnam<br />

est l’exemple type de la guerre asymétrique. La guerre du Liban de 2006 qui fait date dans<br />

l’histoire de la polémologie sert de leçon à tous les mouvements de résistance. Ce sont les recettes<br />

du Hezbollah qu’utilise actuellement le Hamas dans sa résistance aux forces d’occupation israéliennes.<br />

Sans préjuger de l’issue final des combats à Gaza, on pourrait dire que les recettes du Hezbollah<br />

peuvent aussi servir ailleurs que le sud libanais à juger par l’échec de la campagne des bom -

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