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Les circuits de distribution des produits alimentaires

2016_03_circuit_produits_alimentaires

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Rapport<br />

Graphique 12 Le comportement <strong>de</strong>s consommateurs face à la hausse <strong>de</strong>s prix<br />

(extrait d'une enquête consommation Credoc)<br />

Face à la hausse <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s <strong>produits</strong> <strong>alimentaires</strong>, que faites-vous ?<br />

Source : Credoc, enquêtes consommation.<br />

Ainsi, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la différence notable <strong>de</strong>s achats <strong>de</strong> gammes moins chères, les<br />

consommateurs gar<strong>de</strong>nt à peu près la même attitu<strong>de</strong>, entre 2008 et 2013, concernant<br />

les économies sur d’autres postes <strong>de</strong> dépenses, la réduction <strong>de</strong>s achats considérés « peu<br />

nécessaires » et la diminution <strong>de</strong>s quantités consommées. La frugalité se développe<br />

davantage chez les plus âgés et les professions intermédiaires, et encore plus pour les<br />

femmes. Par ailleurs, les attentions fortes lors <strong>de</strong> l’achat d’un produit alimentaire portées<br />

aux dimensions éthiques, écologiques ou sociales n’ont pas retrouvé le niveau <strong>de</strong> 2012 et<br />

sont passées <strong>de</strong> 70 à 35 % en 2014. La crise a <strong>de</strong>s effets multiples, y compris une moindre<br />

attention, au moins temporaire, <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s consommateurs pour le « ma<strong>de</strong> in France».<br />

L’importance <strong>de</strong> l’effet générationnel<br />

Le Credoc établit une typologie générationnelle qui se définit par une stabilité <strong>de</strong>s<br />

habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> dépenses au fil <strong>de</strong>s ans pour une même génération. La tendance générale est à<br />

la diminution régulière <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s dépenses <strong>alimentaires</strong> en fonction <strong>de</strong>s générations, en<br />

posant comme postulat que c’est vers l’âge <strong>de</strong> 20 ans que le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> consommation s’établit.<br />

La génération qui a connu la pénurie <strong>de</strong> l’immédiat après-guerre consomme davantage<br />

en moyenne que celle qui a vu apparaitre le réfrigérateur. Cette tendance à la baisse se<br />

poursuit avec la génération du « robot-ménager », celle qui a vu arriver les hypermarchés,<br />

puis celle qui a découvert le hard discount, les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnières générations étant celles <strong>de</strong>s<br />

« plateaux repas », la plus jeune étant qualifiée <strong>de</strong> « noma<strong>de</strong> ». De la génération la plus<br />

âgée à la plus jeune, les dépenses <strong>de</strong> consommation alimentaire vont <strong>de</strong> 25 % du budget<br />

à 8 %. Selon cette analyse tendancielle que certains contestent cependant, en considérant<br />

que les comportements <strong>alimentaires</strong> évoluent selon l’âge et les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vie (vie en couple,<br />

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