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Les circuits de distribution des produits alimentaires

2016_03_circuit_produits_alimentaires

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<strong>Les</strong> marchés forains<br />

Même s’ils ne représentent que 2,3 % <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> <strong>produits</strong> <strong>alimentaires</strong>, les marchés<br />

forains, parfois appelés <strong>de</strong> « plein vent » quand ils ne se tiennent pas dans <strong>de</strong>s halles construites<br />

à cet effet, occupent une place importante dans la culture collective puisque leur origine est<br />

très ancienne : le marché Palu dans l’Ile <strong>de</strong> la Cité à Paris existait déjà au V e siècle. Selon la<br />

Fédération nationale <strong>de</strong>s syndicats <strong>de</strong>s commerçants <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> France, leur nombre<br />

est en hausse régulière. Aujourd’hui on compte entre 6 000 et 7 000 communes, soit environ<br />

18 % d’entre elles, dans lesquelles se tient au moins un marché hebdomadaire. En 2012,<br />

80 000 commerçants non-sé<strong>de</strong>ntaires (y compris pour les <strong>produits</strong> non <strong>alimentaires</strong>) étaient<br />

inscrits au registre du commerce auxquels il convient d’ajouter près <strong>de</strong> 25 000 détaillants<br />

sé<strong>de</strong>ntaires qui ven<strong>de</strong>nt également sur les marchés. <strong>Les</strong> étals forains accueillent aussi un<br />

nombre équivalent <strong>de</strong> producteurs agricoles et marins pêcheurs qui viennent y proposer<br />

leurs <strong>produits</strong>.<br />

Parallèlement aux marchés <strong>de</strong> plein vent qui se tiennent y compris dans les petites<br />

agglomérations rurales, en règle générale une à <strong>de</strong>ux fois par semaine, il existe aussi <strong>de</strong>s<br />

marchés quotidiens abrités dans <strong>de</strong>s halles parfois très anciennes. Ils sont présents dans les<br />

villes importantes, mais aussi dans certaines petites agglomérations. Après avoir traversé<br />

une pério<strong>de</strong> très difficile, ils semblent qu’eux-aussi connaissent aujourd’hui un regain<br />

<strong>de</strong> fréquentation. À cet égard, on peut signaler que la ville <strong>de</strong> Paris a engagé un vaste<br />

programme <strong>de</strong> réhabilitation <strong>de</strong>s nombreux marchés couverts <strong>de</strong> la capitale afin d’en faire<br />

non seulement <strong>de</strong>s lieux d’activité commerciale mais aussi d’animation et <strong>de</strong> tourisme.<br />

Globalement, au niveau national, le commerce alimentaire pèse environ 40 % <strong>de</strong><br />

l’activité <strong>de</strong>s marchés forains, <strong>de</strong>rrière la vente <strong>de</strong>s <strong>produits</strong> manufacturés, une tendance<br />

qui s’inverse en Ile-<strong>de</strong>-France. Le chiffre d’affaires réalisé dans l’alimentaire atteint 6 Mds€<br />

par an qui se décomposent <strong>de</strong> la manière suivante : fruits et légumes (30 %), les <strong>produits</strong> <strong>de</strong><br />

la mer (20 %), les vian<strong>de</strong>s, volailles, lapins et gibiers (19 %), la crèmerie et les <strong>produits</strong> laitiers<br />

(17 %) et les <strong>produits</strong> divers (14 %).<br />

<strong>Les</strong> nouveaux <strong>circuits</strong> courts et <strong>de</strong> proximité<br />

La définition officielle <strong>de</strong>s <strong>circuits</strong> courts a été présentée en introduction du présent<br />

chapitre. Aujourd’hui, la part relative qu’ils occupent dans la commercialisation <strong>de</strong>s <strong>produits</strong><br />

<strong>alimentaires</strong> serait <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 6 à 7 %. Il convient <strong>de</strong> souligner que cette évaluation est<br />

difficile à réaliser puisque, hormis pour la vente directe abordée plus bas, ce n’est pas la<br />

nature du ven<strong>de</strong>ur qui permet <strong>de</strong> déterminer si on est en présence d’un tel circuit, un<br />

hypermarché pouvant même s’inscrire dans cette catégorie dès lors qu’il s’approvisionne<br />

directement chez un producteur.<br />

<strong>Les</strong> <strong>circuits</strong> courts et <strong>de</strong> proximité revêtent donc <strong>de</strong>s formes extrêmement variées parmi<br />

lesquelles on peut distinguer :<br />

––<br />

la vente directe (à la ferme, dans <strong>de</strong>s magasins <strong>de</strong> producteurs, sur les marchés<br />

<strong>de</strong> plein vent, en ligne, via <strong>de</strong>s associations, <strong>de</strong>s comités d’entreprise, <strong>de</strong>s réseaux<br />

plus informels…) ;<br />

– – la vente à <strong>de</strong>s reven<strong>de</strong>urs, le cas échéant transformateurs (artisans, commerces<br />

spécialisés, gran<strong>de</strong> <strong>distribution</strong>, restaurateurs…).<br />

ANNEXES<br />

RAPPORT<br />

DÉCLARATIONS/SCRUTIN<br />

AVIS<br />

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