[FR] Madrid Collective Machine • Research project • 2018-2019
Madrid Collective Machine. Public space policies and citizen participation in post-crisis urbanism. The "Ordenanza de Cooperación Público-Social de la ciudad de Madrid" (Ordinance of Public-Social Cooperation of the city of Madrid) is a public city ordinance issued by the Madrid City Council of major Manuela Carmena (2015-2019), that governs the rights, duties and responsibilities between public administration and local associations for the co-management of public spaces and buildings. Approved in June 2018, it is also setting a series of new actors and municipal communication protocols that aim to encourage citizen participation in the city planning procedures. The investigation into these new procedures for transforming public spaces is based on two situations. The first, Campo de Cebada, predates this ordinance. When the second, Solar Embajadores 18, is taken in the implementation of this new legislative framework.
Madrid Collective Machine. Public space policies and citizen participation in post-crisis urbanism. The "Ordenanza de Cooperación Público-Social de la ciudad de Madrid" (Ordinance of Public-Social Cooperation of the city of Madrid) is a public city ordinance issued by the Madrid City Council of major Manuela Carmena (2015-2019), that governs the rights, duties and responsibilities between public administration and local associations for the co-management of public spaces and buildings. Approved in June 2018, it is also setting a series of new actors and municipal communication protocols that aim to encourage citizen participation in the city planning procedures. The investigation into these new procedures for transforming public spaces is based on two situations. The first, Campo de Cebada, predates this ordinance. When the second, Solar Embajadores 18, is taken in the implementation of this new legislative framework.
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C'est une question de pédagogie et de respect.
Parfois, pour ce faire, nous devons également rendre ce conflit visible. Il était une fois
un garçon argentin en train de pisser et on lui a dit "Hein! Que faites-vous devant tout le
monde?!" et il a été embarrassé. Avec éducation, on lui a dit de ne pas faire pipi dans un
coin du terrain, qu'il y avait un panier pour ça» 16.
Mais aussi, des inquiétudes et des problèmes au niveau de la sécurité dans l’espace.
« Et cette tentation de diriger les gens a également supposé que certains se sont
arrêtés contre vous et pourraient également avoir eu des comportements violents,
contre lesquels nous n'étions pas préparés. Nous avons dit cela à Marisol, qui travaille à
la mairie. Nous leurs avons dit qu’ils ont confié à des citoyens des tâches qui ne nous
correspondent pas. Parce que dans ma vie quotidienne, je ne serais pas préparé à des
conflits comme ceux-là, et que nous pouvez arriver n’importe quoi. Regardez, ce qu’il
s'est passé le jour où nous avons lancé les feux d’artifice (le 14 décembre, dernier jour
du champ, ndr). Nous avons lancé les feux, un garçon est venu et il m’a frappé et jété
par terre. Imaginez, vous allez là-bas, n’importe qui vient et il vous attaque. Devant cela,
que faites-vous?»
17
pursuit le président de l’association.
La troisième a généré un débat approfondi sur l'autogestion économique de l'espace et
de nombreuses formules pour résoudre les pièges des dépenses économiques. Avant
tout, un débat approfondi sur les modèles d’économie, de récupération économique et
d’investissement aussi de ressources et capacités des usagers; dialogues entre visions
traditionnelles et autres alternatives. Les activités culturelles sont autorisées à vendre
des boissons non alcoolisées ou des bières en échange de dons pour financer leurs
dépenses, mais ces échanges n’apportent aucun avantage supplémentaire
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(bien qu’il
en existe parfois, comme dans le cas des fières du livre).
Pour le financement des dépenses découlant de l'activité constante du domaine luimême
(terrain à aménager, bois de construction, nouveau réservoir d'eau,
remplacement des outils, etc.) après l’épuisement de la subvention initiale du conseil
municipal, l’assemblée établie une collecte à laquelle tous les groupes impliqués ont
participé. Le modèle a continué à faire l’objet d’un débat permanent, mais il y a eu une
volonté et une prise de conscience générale de la gestion économique de l’espace, qui
s’accompagne toujours d’un exercice de transparence constante.
« Le Campo de Cebada devient ainsi une alternative visionnaire et pionnière aux
nouvelles dynamiques qui commencent à apparaître dans la ville, selon laquelle les
citoyens deviennent des agents actifs et proactifs qui conçoivent et construisent leur
16 Ibid.
17 Ibid.
C.L. Bright, EL CAMPO DE CEBADA Y OTROS LABORATORIOS URBANOS, 18 décembre 2013 [https://carmenlozano.files.wordpress.com/2013/12/
18
ecdc_laboratorio_urbano_carmen_lozano.pdf]
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