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1830 (20 ans) Schumann <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d Nicolò Paganini<br />

(1782–1840) <strong>en</strong> avril, point culminant d’une année<br />

où il travail<strong>le</strong> son piano avec beaucoup de zè<strong>le</strong> sous la<br />

direction de Friedrich Wieck et obti<strong>en</strong>t de sa mère (<strong>en</strong><br />

juil<strong>le</strong>t) la permission d’abandonner ses études de<br />

droit afin de consacrer sa vie à la musique pour une<br />

période d’essai. Au mois d’août, Frau Schumann écrit<br />

à Wieck pour lui demander son verdict sur son fils ; <strong>le</strong><br />

célèbre pédagogue lui adresse un réponse longue et<br />

<strong>en</strong>courageante. L’humeur de Schumann oscil<strong>le</strong> <strong>en</strong>tre<br />

désespoir—surtout sur <strong>le</strong> plan financier, où il a<br />

<strong>en</strong>core besoin du souti<strong>en</strong> de sa mère—et optimisme ;<br />

il p<strong>en</strong>se qu’après avoir travaillé avec Hummel à Weimar,<br />

il éga<strong>le</strong>ra <strong>le</strong>s réussites pianistiques de Mosche<strong>le</strong>s<br />

<strong>en</strong> l’espace de trois ou quatre ans. Il comm<strong>en</strong>ce à<br />

écrire <strong>le</strong>s Papillons, op. 2, cette année-là.<br />

1831 (21 ans) Schumann vit à Leipzig dans de<br />

misérab<strong>le</strong>s conditions matériel<strong>le</strong>s, v<strong>en</strong>dant ses livres,<br />

et même sa montre, pour acheter de la nourriture. Il<br />

étudie la composition par intermitt<strong>en</strong>ce avec Heinrich<br />

Dorn (1804–1892). En mai, il a des relations<br />

sexuel<strong>le</strong>s avec une ouvrière nommée Christel (on<br />

ignore son nom de famil<strong>le</strong>) et contracte la syphilis.<br />

Son journal intime est assez explicite sur <strong>le</strong>s symptômes<br />

(« dou<strong>le</strong>urs piquantes, manque d’appétit »).<br />

En même temps, il découvre pour son plus grand<br />

plaisir <strong>le</strong>s Études de Frédéric Chopin (1810–1849) et<br />

rédige une critique <strong>en</strong>thousiaste (« Chapeau bas<br />

Messieurs, un génie ! ») des variations de Chopin<br />

sur « Là ci darem la mano » de Don Giovanni<br />

de Mozart. Cet artic<strong>le</strong>, qui constitue ses débuts<br />

de critique, paraît <strong>en</strong> décembre dans l’Allgemeine<br />

musikalische Zeitung. En octobre, une b<strong>le</strong>ssure à<br />

la main droite l’empêche de poursuivre ses études<br />

pianistiques int<strong>en</strong>sives. Que cette « b<strong>le</strong>ssure » ait été<br />

causée par un appareil (« Fingertrainingsgerät »)<br />

recommandé par <strong>le</strong> pianiste Thalberg pour r<strong>en</strong>forcer<br />

<strong>le</strong>s mains des pianistes, qu’il s’agisse simp<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t<br />

d’un affaiblissem<strong>en</strong>t des doigts dû à un accès de<br />

travail, ou que <strong>le</strong> compositeur ait été handicapé par<br />

un empoisonnem<strong>en</strong>t au mercure, conséqu<strong>en</strong>ce du<br />

traitem<strong>en</strong>t prescrit pour la syphilis, la question reste<br />

ouverte. En novembre, <strong>le</strong>s Variations Abegg sont<br />

publiées par Kistner Verlag.<br />

1832 (22 ans) Cette année voit la réputation de<br />

Schumann compositeur comm<strong>en</strong>cer à s’affirmer à<br />

l’échel<strong>le</strong> nationa<strong>le</strong>, avec des critiques positives de<br />

ses Variations Abegg. Il découvre l’importance des<br />

fugues de Jean-Sébasti<strong>en</strong> Bach—sans aucun doute<br />

<strong>en</strong> raison du regain d’intérêt pour Bach suscité par<br />

Felix M<strong>en</strong>delssohn (1809–1847), tout d’abord à<br />

Berlin, puis à Leipzig. Il compose <strong>le</strong>s Études d’après<br />

Paganini, op. 3, et <strong>le</strong>s Intermezzos, op. 4, deux cyc<strong>le</strong>s<br />

pour piano seul. En novembre, il écrit s’être <strong>en</strong>fin<br />

résigné à ne pas dev<strong>en</strong>ir un pianiste concertiste, à<br />

cause de sa main, mais, l’année suivante, il se met <strong>en</strong><br />

quête d’un traitem<strong>en</strong>t é<strong>le</strong>ctrique et homéopathique<br />

pour cette maladie durab<strong>le</strong>. Une symphonie inachevée<br />

<strong>en</strong> sol mineur est jouée à Zwickau à la fin de<br />

l’année.<br />

1833 (23 ans) La composition <strong>en</strong> mars des<br />

Impromptus über eine Romanze von Clara Wieck,<br />

op. 5, montre que la fil<strong>le</strong> de Wieck, pianiste brillante<br />

de quatorze ans, comm<strong>en</strong>ce à jouer un rô<strong>le</strong> dans la<br />

vie de Schumann. Beaucoup plus tard, il découvrira<br />

qu’el<strong>le</strong> a eu un faib<strong>le</strong> pour lui dès <strong>le</strong> début. Il travail<strong>le</strong><br />

à deux sonates pour piano, <strong>en</strong> fa dièse mineur (op.<br />

11) et <strong>en</strong> sol mineur (op. 22). Il souffre de dépression<br />

et a peur de la folie, souffrance exacerbée par la mort<br />

de sa bel<strong>le</strong>-sœur bi<strong>en</strong>-aimée Rosalie (1808–1833),<br />

suivie de la mort de son frère Julius à l’âge de vingtsept<br />

ans. Il comm<strong>en</strong>ce à réunir un groupe d’amis<br />

autour de lui—Stegmayer, Ort<strong>le</strong>pp, Schunke et<br />

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