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Processus de Markov, de Levy, Files d'attente, Actuariat et Fiabilité ...

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Théorème 1.3.1 Une fonction monotone satisfaisant l’équation fonctionnelle<br />

doit être linéaire, i.e.<br />

(∗∗) f (t + h) = f (t) + f (h) pour tous t, h ≥ 0<br />

f(t) = tf(1)<br />

Démonstration: : A partir <strong>de</strong> (∗∗) , on obtient que :<br />

( m<br />

) ( ( 1<br />

∀m, n ∈ N , f = f<br />

n n<br />

)) m<br />

=<br />

(<br />

(f (1)) 1 n<br />

) m<br />

= (f (1))<br />

m<br />

n<br />

Montrons que f (1) ≠ 0 : si f (1) = 0 alors d’après ce qui précè<strong>de</strong> f est nulle sur Q + ,<br />

or on sait que pour tout réel x > 0 , il existe r dans Q + tels que r ≤ x , comme f est<br />

décroissante, on aura alors 0 ≤ f (x) ≤ f (r) = 0 donc f (x) = 0 <strong>et</strong> f = 0, ce qui est<br />

faux.<br />

Par conséquent les fonctions f <strong>et</strong> x ↦→ (f (1)) x = e xln f(1) coïnci<strong>de</strong>nt sur Q + , comme ces<br />

fonctions sont continues sur R + , on peut alors affirmer que ∀x ≥ 0 , f (x) = e x lnf(1)<br />

On sait que lim x→+∞ f (x) = 1 − lim x→+∞ F X (x) = 0 donc ln f (1) < 0 <strong>et</strong> on peut<br />

écrire que<br />

∀x ≥ 0 , F X (x) = 1 − e −λx avec λ = − ln f (1) > 0<br />

<strong>et</strong> on en déduit que la loi <strong>de</strong> X est une loi exponentielle.<br />

1.3.2 Le processus <strong>de</strong> Poisson multidimensionel<br />

Soit λ une constante. On appelle champs (où processus) <strong>de</strong> Poisson homogène d’intensité<br />

λ sur R d un ensemble <strong>de</strong>s v.a. N(A) in<strong>de</strong>x’ees par les sous-ensembles A ⊂ R d tq :<br />

1. indépendance : si les sous-ensembles A 1 , ..., A k ⊂ R d sont disjoints, alors les variables<br />

N(A 1 ), ..., N(A k ) sont indépendantes<br />

2. stationarité : la distribution <strong>de</strong>s variables N(A + t), t ∈ R d ne dépend pas <strong>de</strong> t<br />

3. N(A) est une variable Poisson d’intensité c = λ m(A), où m(A) est la mesure <strong>de</strong><br />

Lebesgue.<br />

Rq :<br />

1. Un processus ayant les propriétés (1) <strong>et</strong> (2) s’appelle processus <strong>de</strong> <strong>Levy</strong>.<br />

2. En fait, la troisième condition peut être remplacée par une condition beaucoup plus<br />

faible : N(A) ∈ N, <strong>et</strong> la probabilité <strong>de</strong> plus d’un point dans <strong>de</strong>s ensembles p<strong>et</strong>its est<br />

négligeable, i.e. P[N(A) ≥ 2] = o(P[N(A) = 1]), quand m(A) → 0.<br />

Pour t ∈ R, on arrive au processus <strong>de</strong> Poisson uni-dimensionel. Dans ce cas, on étudie les<br />

variables aleatoires in<strong>de</strong>xées par les intervalles A = [a, b], <strong>et</strong> on reserve le nom <strong>de</strong> processus<br />

<strong>de</strong> Poisson pour le processus N(t), t ∈ R, défini par N(t) := N([0, t]). Les variables N(A) =<br />

N(b) − N(a) sont appellées alors ”incréments” du processus N(t).<br />

dP1 Définition 1.3.1 Un processus qui a <strong>de</strong>s acroissements in<strong>de</strong>pen<strong>de</strong>nts (PAI) <strong>et</strong> pour le quel<br />

il existe une constante λ > 0 tq pour tout t > 0, la variable aléatoire N t+s − N s suit une loi<br />

<strong>de</strong> Poisson <strong>de</strong> paramètre λt :<br />

p k (t) := P{N t+s − N s = k} = (λt)k<br />

k!<br />

s’appelle processus <strong>de</strong> Poisson homogène.<br />

e −λt

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