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Processus de Markov, de Levy, Files d'attente, Actuariat et Fiabilité ...

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En conclusion, l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’existence <strong>et</strong> l’unicité <strong>de</strong> distributions à la longue, <strong>et</strong> l’étu<strong>de</strong><br />

du comportement asymptotique <strong>de</strong> P n , peuvent être abordés algébriquement.<br />

Il convient quand même <strong>de</strong> s’intéresser aussi aux interprétations probabilistes, comme<br />

par exemple, au fait que ν PF coinci<strong>de</strong> avec le nombre <strong>de</strong> classes récurrentes, <strong>et</strong> nous abor<strong>de</strong>rons<br />

ensuite plusieurs aspects probabilistes du théorème <strong>de</strong> Perron-Frobenius (en fait, la<br />

théorie <strong>de</strong>s chaînes <strong>de</strong> <strong>Markov</strong> finies/dénombrables peut être conçue comme une explication<br />

probabiliste du théorème <strong>de</strong> Perron-Frobenius).<br />

1.6.6 La structure <strong>de</strong> la matrice <strong>de</strong> distributions a la longue P =<br />

lim n→∞ P n (i, j)<br />

Nous donnerons maintenant une métho<strong>de</strong> pour la détermination <strong>de</strong>s distributions “a la<br />

longue” d’une chaîne, dans l’absence <strong>de</strong>s classes récurrentes périodiques. Soit<br />

⎛<br />

⎞<br />

Q t T 1 ... ... T I<br />

0 P 1 0 ... 0<br />

P =<br />

0 0 P 2 0 .<br />

⎜<br />

⎝ .<br />

0 0 .. . ⎟ .. . ⎠<br />

0 0 ... ... P I<br />

une décomposition <strong>de</strong> la matrice <strong>de</strong> transition P, avec P i , i = 1, ..., I étant les projections <strong>de</strong><br />

la matrice P sur les classes récurrentes, <strong>et</strong> avec Q t étant la projection <strong>de</strong> la matrice P sur<br />

les classes transitoires. Il est facile <strong>de</strong> verifier que la puissance P n est <strong>de</strong> la forme :<br />

⎛<br />

Q n ⎞<br />

t T 1,n ... ... T I,n<br />

0 P1 n 0 ... 0<br />

P n =<br />

0 0 P2 n 0 .<br />

⎜<br />

⎝ .<br />

0 0 .. . ⎟ .. . ⎠<br />

0 0 ... ... PI<br />

n<br />

C<strong>et</strong>te formule <strong>de</strong> décomposition reflète les idées suivantes :<br />

1. Les classes récurrentes ”ne savent” pas du tout qu’il existe un ”mon<strong>de</strong> extérieur”;<br />

par conséquent, la projection P i <strong>de</strong> la matrice P sur une classe récurrente î est elle<br />

même une matrice stochastique <strong>et</strong> la projection <strong>de</strong> la puissance P n sur la classe i<br />

est précisément Pi n ; ce calcul peut être effectué en ignorant le reste <strong>de</strong>s éléments. Le<br />

même est vrai pour les probabilités <strong>de</strong> transition Q n (i, j) entre i <strong>et</strong> j transitoires, i.e.<br />

la projection <strong>de</strong> la puissance P n sur les classes transitoires est précisément Q n <strong>et</strong> peut<br />

être donc aussi calculée en ignorant le reste <strong>de</strong>s éléments.<br />

2. Les probabilités P n (i, j) pour i, j récurrentes mais dans <strong>de</strong>s classes différentes sont<br />

toujours 0 (comme pour n = 1) <strong>et</strong> alors la limite est aussi 0. Le même est vrai pour<br />

les probabilités P n (i, j) pour i récurrent <strong>et</strong> j transitoire.<br />

3. La limite <strong>de</strong> Q n sera toujours 0, parce que la matrice Q est sous-stochastique, <strong>et</strong> les<br />

limites <strong>de</strong> Pi<br />

n seront donné par le théorème ergodique.

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