Le royaume d’Icare

conférencier itinérant et un pionnier de l’école moderne des
échecs.
« Chacun n’existe qu’à soi-même. Un état troublant
(gorgée de vin). Combien l’oublient, la conscience
tranquille. D’autres par contre souffrent d’un manque
d’identité il faut naître à soi et partent en quête d’un
complément d’amour, conjuguant toute une variété
de sentiments entre âmes sœurs (gorgée de vin). Ainsi
se tisse la fibre de la Mère en création. Un romancier
véritable conserve en mots le témoignage d’un de Ses
innombrables moments de gestation (gorgée de vin). »
Jonathan Boey
John Nilsson est un orphelin doté d’une mémoire phénoménale.
Ses prouesses échiquéennes l’ont placé sous la protection
spirituelle de frère Thomas, et, sur l’échiquier, devant
sir Bennett. Après avoir séjourné en Allemagne comme
observateur durant la guerre, le champion d’Angleterre le
prend sous son aile protectrice jusqu’à Paris, où l’attend sa
sœur Anne, internée. Le tournoi de Berlin l’an dernier l’a
consacré maître échiquéen à 22 ans. Paris sera aussi crucial
pour son protecteur que pour lui, apprend-t-il avant de quitter
les rives anglaises, lui qui travaille maintenant comme
documentaliste pour le corps diplomatique.
« Pour que Don Quichotte puisse charger un château,
fallut-il d’abord construire des moulins à vent.
Le rêve naît sur la route et pourtant le rêve fait la
route. Nous n’existons qu’à la condition de reconnaître
celle les autres. Nul ne devient diplomate ou
maître aux échecs sans cultiver ce respect. Dès que la
lecture les mots se métamorphosent en images, chacun
voit son propre château. L’auteur possède une
âme d’éléphant. » John Nilsson
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