Culture, patrimoine, création - Cluster 13

Max Black, 26 et 27 février
Séance du 3 mars, de 14 h à 16 h 30 à la MC 2
David Marron, docteur en Etudes Théâtrales (Université Stendhal) : Scènes, son et sens
dans le théâtre musical d’Heiner Goebbel,
Ce séminaire est appelé à être reconduit d’année en année. Son programme sera
étroitement lié à la programmation de la MC 2, sur une durée qu’on peu lier, aujourd’hui, à
celle du mandat de Jacques Osinski, le nouveau directeur du Centre Dramatique National
des Alpes (qui pourra éventuellement être reconduit), soit jusqu’en 2011. Il contribuera à
alimenter le deuxième volet et permettra d’en vérifier la faisabilité.
2. Constitution d’une banque de données
Ce volet sera développé selon 4 axes.
Le premier sera d’ordre monographique : il s’articulera autour d’artistes et de praticiens de
la scénographie ; il s’agira de récolter les images, les dessins techniques, les informations
relatives au travail de différents scénographes.
Il sera conduit en étroite collaboration avec l’Ecole d’architecture de Nantes qui a entamé un
travail de récolte de données de cet ordre à partir du séminaire du GERSA (Groupe d’Etude
et de Recherche en Scénologie et en Architecture) à partir du séminaire sur le changement
de décor qu’il a mis en place depuis 2006 (scénographes invités : Jean-François Sivadier,
Chantal Gaiddon, Laurence Villerot, Jacques Gabel, Jean-Marc Stehlé, Daniel Jeanneteau,
Raymond Sarti, Yves Collet, Emmanuel Clolus, Aurélie Thomas).
L’ouvrage La scénographie, Guy-Claude François à l’œuvre (L. Boucris, à paraître, janvier
2009 à l’Entretemps) donne un exemple du travail d’analyse qui peut être conduit à partir
d’un tel recueil de données.
Le deuxième axe s’organisera à partir de spectacles particulièrement originaux du point de
vue de leur rapport à la scène. Il consistera à recueillir les données concernant la mise en
œuvre des spectacles retenus, envisagés sous l’angle de leur mise en œuvre spatiale
(cadrage, décor, lumière, son, utilisation d’écrans) en étant attentif non seulement au résultat
et à l’esthétique qui le définit, mais aussi au processus d’élaboration y compris dans ses
aspects techniques. Le travail réalisé par Joël Pommerat, auteur-metteur en scène qui écrit à
partir du plateau et dont la collaboration avec le scénographe Eric Soyer est déterminante
fournit un bon exemple de ce qui pourrait être développé dans cette perspective.
Cet axe sera développé en étroite collaboration avec la MC 2 et conçu comme un
prolongement du séminaire « le plateau à l’œuvre ».
Les deux axes suivants sont plus délicats à mettre en œuvre et nécessitent des moyens
d’investigation plus larges et ils ne seront activés que dans un second temps. Le
développement contemporain des arts de la scène implique qu’une attention particulière soit
portée aux lieux de spectacle qui sont désormais d’une grande variété de la rue aux friches
industrielles en passant par les équipements les plus élaborés. Il ne s’agit pas, dans cet axe
de dresser un répertoire des lieux, mais d’identifier des expériences particulièrement
marquantes d’échange entre le lieu et la scénographie qui s’y installe. Pour prendre un
exemple connu de tous, la Cour du Palais des Papes a été équipée d’un nouveau dispositif
en 2001 et il n’est pas inintéressant d’en observer les partis pris esthétiques et techniques.
De même certaines démarches expérimentent de façon très volontariste les techniques et
leur mise en œuvre scénique. C’est le cas, par exemple, d’un Jean-François Peyret (pour la
mise en scène), d’un Nicky Rieti ou d’un Daniel Jeanneteau pour la scénographie. Là encore
il conviendrait de rassembler les données qui permettent d’observer comment se nouent,
dans ces expériences, la technique et l’esthétique.
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