Culture, patrimoine, création - Cluster 13

LIEU ET DATE : GRENOBLE, LE 21 OCTOBRE 2008, F. GAUDEZ
SIGNATURE
ANNEXE : OUI (Voir argumentaire et bibliographie joints)
PEUT-ON, DOIT-ON VIVRE DU TRAVAIL DE CREATION
QUELLES CONDITIONS D’EXISTENCE, DE MAINTIEN ET DE DEFINITION(S) DU TRAVAIL « DE VOCATION »
ETUDE COMPAREE DE LA PRISE EN CHARGE SOCIALE D’UNE PROFESSION EN FRANCE ET AU BRESIL : LES CERAMISTES
En France comme au Brésil, depuis les années 60, être céramiste, c'est cheminer entre plusieurs catégories établies, celle des métiers d’art,
et celle de l’art contemporain, dans un flou formel et de contenu par ailleurs revendiqué voire apprécié par certains professionnels. Le travail
envisagé a pour intérêt de vouloir étudier les espaces respectifs français et brésilien, la prise en charge du travail du céramiste contemporain
dans ces deux pays, dans une dimension comparative à l'échelle régionale (la région Rhône-Alpes, et la ville et l'Etat de Rio de Janeiro, deux
espaces qui rassemblent chacun quelques 200 céramistes). Son émergence synchronique en France et au Brésil favorise ainsi une étude de
deux situations dont les conditions d'existence tendent cependant à se rapprocher, en dépit de l'écart structurel de ces deux pays sur le plan
économique, culturel et politique : est ainsi fait le pari de pouvoir s’interroger sur « les définitions des conditions de possibilité » du travail de
céramiste, et de ses conditions pratiques d’existence, de maintien et de définition(s).
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