Culture, patrimoine, création - Cluster 13

I - FICHE D’IDENTITE de l’opération de recherche proposée
Ce projet comporte :
Titre de l’opération de recherche
Textes satiriques versifiés du XVIIIe siècle
Proposition d’édition électronique et papier
1. Réédition du Chansonnier historique du XVIIIe siècle d’Emile Raunié : 1 600 textes
2. Édition de la totalité des « calottes » (autrement dits « brevets du Régiment de la Calotte ») : 500
textes (voir document en annexe : Exemple de calotte)
3. Édition des textes satiriques parus à l’occasion de l’affaire Girard - La Cadière (1730-1731) : 200
textes
4. Mise à disposition sous forme électronique de l’ensemble des textes satiriques à finalité politique
parus entre 1715 et 1789. En cours d’exécution : plus de 5 000 textes.
L’équipe s’occupe actuellement du dépouillement des chansonniers manuscrits, soit plus de 400
recueils.
Projet [axe] du cluster 13 dans lequel s’insère l’opération de recherche
« Culture, patrimoine, création »
(dir. Philippe Régnier)
L'opération s'inscrit en même temps dans le projet 3 (Editions critiques)
et 4-5 (corpus numérique)
Mots-clés
XVIIIe siècle / France / Satire / Politique / Mentalités / Opinion publique / Clandestinité /
Littérature / Poésie / Vaudeville / Versification / Musicologie / Timbre musical /
Résumé de l’opération de recherche (maximum 5000 caractères)
1. Contexte scientifique et objectifs du projet
– Prospection systématique de tout support susceptible de contenir des textes satiriques :
correspondances, mémoires, journaux, gazetins de police, etc. ; plus particulièrement les recueils
manuscrits appelés « chansonniers », qui sont les supports spécifiques de cette littérature versifiée. Il
en existe près de 400 (cf. en annexe, à titre d’exemple, la Bibliographie des chansonniers conservés à
la réserve d es manuscrits de la BnF.).
– Description et dépouillement de tous ces supports.
– Saisie de tous les textes, avec relevé des variantes et localisation de toutes les occurrences
2. Description du projet, méthodologie
Le relevé systématique de cette littérature, par essence volatile et qu’on a pu croire insaisissable dans
sa totalité, n’a jamais été fait. On n’en connaît que des anthologies, par définition incomplètes. C’est
un véritable continent perdu qu’il s’agit d’explorer et de mettre en exploitation. Ce ne sera possible
que par un travail d’équipe mobilisant de nombreux chercheurs et par un recours permanent aux
ressources de l’informatique. Elle seule autorise la constitution d’un immense corpus et sa
structuration en bases de données permettant une navigation aisée dans cette masse documentaire.
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