Culture, patrimoine, création - Cluster 13

G. OLMI, L’inventario del mondo. Catalogazione e luoghi del sapere nella prima età moderna,
Bologne, Società editrice Il Mulino, 1992.
R. PASTA, Editoria e cultura nel Settecento, Florence, Olschki, 1997.
D. PESTRE, « Pour une histoire sociale et culturelle des sciences. Nouvelles définitions, nouveaux
objets, nouvelles pratiques », dans Annales, HSS, 50-3, 1995, p. 487-522.
K. RAJ, Relocating Modern Science. Circulation and the Construction of Knowledge in South Asia and
Europe, 1650-1900, New-York, 2007.
A. ROMANO, J.-M. BESSE, F. FAVINO, G. PIZORUSSO (dir.), Les lieux de la République romaine
des sciences, dans MEFRIM, 116-2, 2004, p. 397-498.
A. ROMANO, S. VAN DAMME, « Sciences et villes-mondes : penser les savoirs au large (XVI e -
XVIII e siècle) », dans Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine, 2008-2.
M. ROSA, « I depositi del sapere : biblioteche, accademie, archivi », dans Pietro ROSSI (dir.), La
memoria del sapere. Forme di conservazione e strutture organizzative dall’Antichità a oggi, Rome-
Bari, Laterza, 1988, p. 165-211.
S. VAN DAMME, Paris, capitale philosophique de la Fronde à la Révolution, Paris, 2005.
B-4 – Collaborations internationales, le cas échéant.
Le projet implique des partenariats extérieurs en Italie (École Française de Rome, Universités de Rome
La Sapienza et de Rome III, Université Federico II de Naples, Université Statale de Milan, Ca’ Foscari
de Venise, Université d’Etat de Turin…) et en Suisse (Centre des Sciences Historiques de la Culture de
l’Université de Lausanne).
B-5 – Justification scientifique des moyens demandés pour chaque équipe partenaire impliquée dans le
projet.
On présentera ici une justification scientifique des moyens demandés, en distinguant les demandes en
équipement et fonctionnement.
Fonctionnement
La participation au cluster se fonde sur un travail d’équipe où les historiens de la culture tirent profit de
leurs propres recherches par ville (ainsi sur le théâtre et les lieux de la musique à Naples et Venise, sur
les palais milanais, sur les académies et autres lieux de savoir romains, sur les bibliothèques
florentines) et des apports et discussions avec les géographes, urbanistes, cartographes, spécialistes de
littérature, historiens de l’art et historiens des sciences attentifs aux espaces urbains et à leurs
représentations planimétriques, iconographiques, littéraires et mentales à l’époque moderne,
notamment au XVIII e siècle. À cette fin se justifie la participation de certains membres de l’équipe à
des séminaires ou colloques.
Les approches ont pour but d’engranger des informations sur le degré de fréquentation des « lieux de
savoir » par les étrangers dans certaines villes en se fondant sur des sources variées, qu’il s’agisse
d’archives administratives (cadastre, cartes et plans, archives de police, registres d’académies et de
sociétés savantes…), de représentations picturales et graphiques ou d’écrits littéraires (mémoires de
contemporains, récits de voyage…). L’objectif est par là de rendre compte des espaces urbains à la fois
dans leur dimension matérielle (la ville reconstituée à travers les espaces de vie « réels » qu’elle
propose, de la parcelle foncière aux palais et autres foyers de diffusion culturelle) et dans le registre de
l’imaginaire et de la réception des lieux (la ville perçue, parcourue, apprise et restituée par des récits). Il
implique de réfléchir sur des matériaux déjà accumulés, mais aussi de se rendre sur le terrain pour
compléter par des enquêtes un travail qui n’a pas jusqu’ici été systématiquement orienté vers la
réalisation de l’atlas culturel des villes italiennes.
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