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COUV ACTES - Psychologie communautaire

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Community Psychology: Common Values, Diverse Practicesévidence tous les types d’oppression, comme par exemple, de genre/sexe dans ses droits et identitésd’appartenance. Il y a plusieurs autres fronts de combats et d’antagonismes qui caractérisent le pouvoir dispersé(D´Ávila Neto, 2004). Ce pouvoir disperse est observé dans les dimensions d’une culture hybride, fluide et‘fragmentée’, plusieurs fois pas logocentrique qui s’exprime en tant que ‘groupe culturelle ment minoritaire’ parson corps, ses arts de tisser, broder, cuisiner, prendre soin, sa musique et sa danse (Braidotti, 2000; Hall,2007,D´Avila Neto, 2005). Les femmes brésiliennes des couches plus favorisées, avec prédominance de couleurde peau claire, sont réussis à surpasser cet étage de corps comme seul capital culturel et ont accédé à la culturelogocentrique, en dominant la lecture et l’écriture.Pour investiguer l’univers de ces femmes migrantes, comme par exemple les femmes du Nord-est, qui migrentdes régions pauvres du Nord-est du pays vers des régions plus favorisées économiquement, comme celles desgrandes villes – Rio de Janeiro et São Paulo (toutes les deux dans la région Sud-est) on est en train de réaliserune recherche avec des techniques de vidéo et vidéofeedback, une fois que très peu de ces femmes ont euaccès à la culture écrite et alphabétisée. Plusieurs entre elles n’arrivent qu’à dessiner leurs noms. En plus, lestechniques de registre visuel nous permettent d’utiliser ce qu’on appelle de vidéofeedback, ou soit, une réflexiondes propres interviewées au tour des thématiques choisies en caractérisant une recherche participative avecl’aide du vidéo (D´Ávila Neto, 2007).Dans notre travail, 3 groupes, de différentes tranches d’âge et générations, de 3 régions de Rio de Janeiro: ZoneOuest, Zone Sud et Banlieue ont été observés. Ce qui nous a intéressé a été de rechercher la trajectoire de cesfemmes, leurs expectatives, rêves et buts dans ce parcours migratoire. On vérifie qu’elles apportent un ensembleculturel, matérialisé par ses différentes pratiques quotidiennes et habitudes, enfin, toute une forme de voir lemonde, reconfigurée dans un nouveau territoire culturel. Cette reterritorialisation, malgré étant du même pays, asa propre diversité, en nous guidant vers un hybridisme culturel, en même temps qu’en dévoilant l’inégalitésociale.Bien qu’elles soient en pleine bataille pour la reconnaissance sociale et pour des meilleures opportunités etconditions économiques, aujourd’hui à Rio de Janeiro elles occupent des travaux temporaires ou de ménage,comme des femmes de ménage ou des bonnes d’enfants, par exemple. Il faut trouver une nouvelle grammairedu temps, une nouvelle culture politique qui puisse assurer ce nouveau monde postcoloniale afin d’assurer auxfemmes défavorisées ce qui Boaventura Santos (2006) indique comme « l’écologie de la reconnaissance ». Ilfaut établir une grammaire morale des conflits sociaux (Honneth,2003; Fraser, 2005) si nous prétendons despolitiques sociales plus efficaces dans une perspective dite globalisée du développement, qui doit être sensible,avant tout, aux différences, sans hégémonies qui prêchent une fausse reconnaissance. (Santos, 2006;Honneth,2006). 1Ce travail intègre une vaste recherche sur les Femmes Migrantes Brésiliennes sous la perspective de reconnaissance sociale, dans leprocès de globalisation contemporain, développé par le Laboratoire des Images et données du Programme EICOS – ÉtudesInterdisciplinaires de Communautés et Ecologie Sociale de l’UFRJ -, Institut de <strong>Psychologie</strong>, Université Fédérale de Rio de Janeiro(UFRJ).108

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