COUV ACTES - Psychologie communautaire

Community Psychology: Common Values, Diverse Practicesmineures ». La vie dans le centre de rééducation n’était pas facile et sereine pour les deux sœurs (la victime etsa petite sœur innocente). La victime en côtoyant d’autres adolescentes toxicomanes et perverses, elle aabandonné complètement ses études et elle a fuguée plusieurs fois en allant à autres villes où elle passe cesjours chez des inconnus. L’avenir de cette victime ainsi que sa petite sœur parait inquiétant et sombre,précisément lorsqu’elles quitteront, à l’âge de la maturité légale, le centre. Surtout qu’aucune structure d’accueiln’a été prévue pour cette victime abandonnée à son sort.Discussion et conclusionIl est ressorti des résultats des deux études réalisées que le parcours des femmes victimes de violence ainsi quel’existence et le fonctionnement du réseau d’aide social, en Italie et en Algérie, sont nettement différentsEn Italie, le réseau d’aide primaire est celui le plus présent pour les femmes victimes de violence. Toutefois, onmet en évidence la difficulté de se référer au réseau de services de la communauté territoriale. En plus, onconstate l'importance de l'attente de partage émotionnel et emphatique, comme motifs qui pousse les femmes àchoisir une source de soutien au détriment d’autres sources, ainsi que les différences significatives entre lesgroupes en ce qui concerne le support familial et quotidien. Tel étudie empirique fournit des premières indicationssur le fonctionnement des réseaux de soutien et de support social pour les femmes victimes de violencefamiliale.En Algérie il est émergé l'absence de réseaux de soutien social soit primaire que secondaire spécifiques pour lesfemmes victimes de violence, ainsi que le rejet familial et l'exclusion de la part de la Communauté. Cettecommunauté, comme montre le cas présenté, semble condamner l'agresseur et la victime en mesure presquesemblable. La victime est considérée responsable de l'acte qu’elle a subi, une personne non chaste qui n'a pasde possibilité de se marier, vu que cela constituerait une atteinte à la virilité de l'homme, à son honneur personnelet à celui de toute sa famille. La chasteté et la virginité sont en effet encore deux conditions fondamentales pourle mariage en Algérie.Toutefois, on constate qu’en Algérie, la situation concernant le soutien et l’aide aux victimes de violencecommence à changer. En 1992, elle est née une ONG « SOS femmes en détresse« , qu'elle siège à Alger et quis'occupe de femmes victimes de violence, et en se dédiant même au soutien et à l'accueil de toutes les femmesen difficultés (répudiées, divorcées, mères célibataires). Il a deux centres d'aide: le centre d'accueil et delogement pour femmes et enfants, et le centre d’ écoute juridique et psychologique (CEJP) crée en 1995, quioffre un accueil téléphonique psychologique et juridique pour femmes victimes de violence.BibliographieLevendosky A.A., Bogat G.A., Theran S.A., Trotter J.S., Von Eye A., and Davidson II W.S. (2004). The socialnetworks of women experiencing domestic violence. American Journal of Community psychology, 34 (1/2),September 2004, 95-109.OMS (2002). World report on Violence and Health, Geneve. Reperito on line il 20/11/2007: www.who.int.SOS femmes en détresse. Reperito on line il 15/9/2009 : www.sosfemmesendetresse.org.Touafek S. (2005).Contribution à l'étude des conséquences de l’inceste et leur impact sur la victime, Mémoirede Magister, Université Mentouri de Constantine.212