COUV ACTES - Psychologie communautaire

Community Psychology: Common Values, Diverse Practices• La mise en place d’une infirmerie dispensant les 1ers secours• Des consultations médicales: 7 ou 3 fois/semaine selon le besoin• Des conseils d’hygiène (avec distribution, au cas par cas, de sous- vêtements, savons, cuvettes, draps,etc.)• La vaccination contre la rougeole et la polio selon les recommandations de l’OMS pour la périodeconcernée• La distribution de médicaments, notamment pour soulager les maladies chroniques• Et l’orientation des personnes nécessitant des soins hospitaliers vers les structures adaptées.Les conditions de vie de ces populations et la promiscuité posent de sérieux soucis d’hygiène : 20 à 30personnes/chambre, 30 à 40 personnes/W.C, absence de douches, problèmes de ramassage des ordures, degestion de l’eau (eau potable, eau d’usage, eaux usées), d’égouts, etc.Tous ces problèmes imposent une prise en charge urgente tant individuelle que collective.Et ceci en vue :• d’organiser l’entretien et l’hygiène des locaux• d’améliorer les conditions d’hygiène collective (entretien des WC, douches, locaux, gestion des déchets,des égouts…)• de dispenser une éducation pour la santé par petits groupes et individuellement (prévention desmaladies contagieuses, des poux, de la gale, des problèmes gastriques…)La santé mentaleLe 2 ème axe de travail porte essentiellement sur la santé mentale ou la dimension psychosociale, très souventsous-estimée dans ce genre de situations.En effet, les catastrophes qui s’accompagnent généralement de pertes douloureuses d’êtres chers, de biensmatériels, ou encore de milieux d’appartenance laissent de graves séquelles dans la vie mentale de ceux qui lesvivent. Précisons que les catastrophes liées à l’activité humaine (guerres ou conflits armés) génèrent, en général,davantage d’incertitudes, d’ambiguïtés et d’angoisses autant sur le plan individuel que collectif. Leur impactpsychosocial sur la population est souvent beaucoup plus lourd.Ceci nous amène à intégrer le volet « psychosocial » à notre plan d’urgence.Il s’agit dans ce cas:• d’accepter et de reconnaître les réactions psychologiques des populations déplacées ;• de faire la différence entre les réactions normales de détresse et les difficultés psychologiques gravesexigeant un suivi ;• de mettre en place des activités susceptibles d’atténuer la détresse et de prévenir les traumatismes ;124