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COUV ACTES - Psychologie communautaire

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Community Psychology: Common Values, Diverse PracticesCONGRESS BEST POSTER AWARDPRIX DU MEILLEUR POSTERLa recherche participative et qualitative en soutien audéveloppement social <strong>communautaire</strong>par Sylvie Hamel 1ProblématiqueÉtat de situation des gangs de rueLe phénomène des gangs, ou bandes criminelles, touche maintenant des milliers d’adeptes marginalisés àtravers la planète et c’est pourquoi il est devenu un sujet de préoccupation internationale (Hagedorn, 2005). LeService canadien de renseignements criminels (SCRC, 2006) estimait en 2006 que 300 gangs de rue étaientprésents à travers le pays, dont 50 au Québec, comptant environ 11 000 membres. En France, certains laissententendre qu’il existe au minimum une bande de jeunes par cité, caractérisée comme «zone urbaine sensible»,pour un total de 600 à 700 bandes de jeunes (Rizk, Soullez, Monzani & Bauer, 2008).La répression n’est pas une solutionDevant l’apparente flambée du phénomène, le premier réflexe des services policiers consiste habituellement àtenter d’éradiquer ces groupes, par une action essentiellement répressive. La répression n’offre toutefois que peude résultats si elle est utilisée de manière unilatérale (Klein, 1995). Non seulement cette stratégie est insuffisantepour faire face au phénomène des gangs, mais elle pourrait même avoir pour effet d’augmenter leur violence, derenforcer leur noyau et de rallier plus sérieusement certains membres.Le développement social <strong>communautaire</strong>C’est pourquoi nous privilégions une autre approche, beaucoup moins répandue cependant : le « développementsocial <strong>communautaire</strong> ». Cette stratégie n’est pas centrée sur les situations et les faits criminels, mais sur lescauses et sur l’amélioration du tissu social comme moyen de freiner la propagation de gangs et de la délinquancequ’ils génèrent. Le développement social s’appuie sur la population elle-même. Non seulement il contribue à son1Université du Québec à Trois-Rivières sylvie.hamel@uqtr.caProfesseure au département de psychoéducation, Directrice du Groupe de recherche et d’intervention en adaptation psychosociale etscolaire, Directrice du Centre international de criminologie comparée – Antenne UQTR, Chercheure au Centre jeunesse de Montréal –Institut universitaire33

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