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COUV ACTES - Psychologie communautaire

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Community Psychology: Common Values, Diverse PracticesCONGRESS BEST PRESENTATION AWARDPRIX DE LA MEILLEURE COMMUNICATIONLe quartier comme écosystème favorable au bien-être. Le pointde vue de résidents paraplégiques ou tétraplégiques et de leursfamillespar Sylvie Jutras 1 , Delphine Labbé 2 , Valérie Lafrance 3 , Odile Sévigny 4 ,Dominique Jutras 5 & Coralie Lanoue 6 .Selon le modèle du Processus de production du handicap, c’est l’interaction entre les incapacités d’une personneet les différents obstacles ou facilitateurs rencontrés dans son environnement qui déterminera que la personne setrouve en situation de participation sociale ou au contraire de handicap (Fougeyrollas, 2002). Cette vision est aucœur des politiques énoncées par plusieurs États pour favoriser la participation sociale des personnes vivantavec une incapacité. Notons la Loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté despersonnes handicapées en France ou la politique À part entière au Québec. Le bien-être des personnes àmobilité réduite peut être favorisé ou entravé par des caractéristiques du quartier habité. Plusieurs groupess’intéressent ainsi à la ville : des groupes militants de personnes avec incapacités qui font connaître leurspositions et besoins, des spécialistes qui proposent une vision inclusive de la société ou encore desorganisations qui ont produit des dossiers thématiques. Les relations entre le quartier et le bien-être ont étéétudiées en psychologie <strong>communautaire</strong> (p.ex. : Farrell, Aubry, & Coulombe, 2004), en santé publique (p.ex. :Galea & Freudenberg, 2005) et en psychologie de l’environnement (p.ex. : Jutras, 2002). De ces études, ressortl’importance de l’accessibilité aux services et aux lieux importants, de la cordialité et d’un environnement dequalité (éléments naturels, absence de nuisance). Cependant, à notre connaissance, les chercheurs n’ont pasétudié ce qu’en pensent les personnes les plus touchées : celles qui ont une incapacité locomotrice et leursproches.1<strong>Psychologie</strong> <strong>communautaire</strong>, Université du Québec à Montréal, Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, Centre de rechercheinterdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain.2<strong>Psychologie</strong> <strong>communautaire</strong>, Université du Québec à Montréal, Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréalmétropolitain3<strong>Psychologie</strong> <strong>communautaire</strong>, Université du Québec à Montréal, Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréalmétropolitain4<strong>Psychologie</strong> <strong>communautaire</strong>, Université du Québec à Montréal, Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, Centre de rechercheinterdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain.5<strong>Psychologie</strong> <strong>communautaire</strong>, Université du Québec à Montréal, Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, Centre de rechercheinterdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain.6<strong>Psychologie</strong> <strong>communautaire</strong>, Université du Québec à Montréal, Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréalmétropolitain29

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