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Modélisation de l'écoulement diphasique dans les injecteurs Diesel

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112 CHAPITRE 5 : ÉLABORATION DU CODE CAVIFGrâce à la collaboration avec la société IMAGINE et leur logiciel AMESIM, nous avons pu modéliser unsystème d’injection haute pression <strong>de</strong> première génération et recaler ses résultats par rapport aux résultatsexpérimentaux. Ces travaux ont été effectués <strong>dans</strong> le cadre du stage ingénieur <strong>de</strong> F. Guigues à l’IFP. Il fautbien insister sur le fait que toutes <strong>les</strong> données géométriques inhérentes à l’injecteur sont très diffici<strong>les</strong> àobtenir : il a donc fallu beaucoup <strong>de</strong> tests <strong>de</strong> validation afin <strong>de</strong> trouver <strong>les</strong> valeurs géométriques nécessairesà nos calculs. Nous ne reviendrons pas ici sur <strong>les</strong> détails <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> ; nous allons montrer plutôt <strong>les</strong> résultatspertinents pour notre couplage faible entre le modèle AMESIM et le co<strong>de</strong> CAVIF.0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005FIG. 5.7: Taux d’introduction expérimentaux (traits continus) et numériques pour P rail =400 bar. Temps <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> 200, 300, 500, 700, 1000, 2400 µs. Abscisse : temps ensecon<strong>de</strong>s.On voit <strong>dans</strong> <strong>les</strong> figures 5.7, 5.8, et 5.9 <strong>les</strong> taux d’introduction calculés comparés aux mesures pourdifférents temps d’activation <strong>de</strong>s <strong>injecteurs</strong> et pour plusieurs pressions rail. On remarque que <strong>les</strong> résultatsnumériques sont proches <strong>de</strong>s résultats expérimentaux, tant au niveau qualitatif (forme du taux d’introduction)qu’au niveau quantitatif.L’obtention du signal <strong>de</strong> pression <strong>dans</strong> le nez est l’objectif <strong>dans</strong> le cadre du couplage faible entre cemodèle et le co<strong>de</strong> 3D CAVIF. Nous ne pouvons comparer nos résultats à cause <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> difficulté àréaliser <strong>de</strong>s mesures expérimenta<strong>les</strong> <strong>de</strong> ce signal.De ce fait, nous considérons que si le taux d’introduction obtenu numériquement est très proche <strong>de</strong>l’expérimental, alors le signal <strong>de</strong> pression du modèle est réaliste.La figure 5.10 montre clairement le lien entre le taux d’introduction et <strong>les</strong> oscillations <strong>de</strong> pression <strong>dans</strong>le nez. Les creux et bosses du taux d’introduction et <strong>de</strong> la pression coïnci<strong>de</strong>nt parfaitement. Ceci confirmel’hypothèse <strong>de</strong> validation précé<strong>de</strong>nte.La chute <strong>de</strong> pression <strong>dans</strong> le nez <strong>de</strong> l’injecteur est initiée par le début d’injection. Celle-ci est stoppéepar l’arrêt <strong>de</strong> la levée d’aiguille. En effet, lorsque l’aiguille monte, elle libére un volume que comble le

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