Modélisation de l'écoulement diphasique dans les injecteurs Diesel
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56CHAPITRE 2 : PHÉNOMÉNOLOGIE ET MODÉLISATION DEL’ATOMISATIONLa turbulence du jet peut alors être estimée comme :ρ l u 2 turb = 4.96 × 10 5 (2.28)Au vu <strong>de</strong>s ordres <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur, <strong>les</strong> auteurs ont donc dégagé <strong>de</strong>ux facteurs prédominants : l’inertie du gazet la turbulence du jet.Le modèle d’atomisation considère donc <strong>les</strong> effets à la fois <strong>de</strong> l’amplification <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> infinitésima<strong>les</strong>ur la surface du jet et la turbulence du jet. Les auteurs insistent sur le fait que la turbulence interne est plusefficace pour amplifier <strong>les</strong> perturbations initia<strong>les</strong> <strong>de</strong> la surface que le mécanisme d’amplification d’on<strong>de</strong>s,car le taux d’amplification exponentiel <strong>de</strong>vient nul quand la perturbation est d’amplitu<strong>de</strong> nulle.A partir <strong>de</strong> ce moment <strong>de</strong>ux hypothèses sont effectuées :(a) l’échelle <strong>de</strong> longueur <strong>de</strong> la turbulence est l’échelle dominante <strong>de</strong> l’atomisation :L A ={C1 L tC 2 L ω ,(2.29)où L t est l’échelle <strong>de</strong> longueur <strong>de</strong> la turbulence et L ω la longueur d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong>s perturbations <strong>de</strong> surface.(b) L’échelle <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> l’atomisation est une combinaison linéaire <strong>de</strong> l’échelle <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> la turbulenceet du temps caractéristique <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s <strong>de</strong> surface.τ A = C 3 τ t + C 4 τ ω (2.30)Comme la mesure <strong>de</strong> la turbulence <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>injecteurs</strong> n’a pas encore été effectuée, l’énergie cinétiqueturbulente et le taux <strong>de</strong> dissipation d’énergie sont estimés à :[ 12C − K c − ( 1 − s 2)] (2.31)d¯k = V 2ch8LD¯ɛ = V ch3 [ 1L 2DC − K c − ( 1 − s 2)] (2.32)dL’énergie cinétique turbulente moyennée est issue du bilan <strong>de</strong>s forces agissant sur l’écoulement <strong>dans</strong>l’orifice, comme donné <strong>dans</strong> la relation 2.22. Le taux <strong>de</strong> dissipation, lui, est trouvé en transformant unepartie du travail effectué par la différence <strong>de</strong> pression égal à la dissipation totale en énergie thermique <strong>dans</strong>le volume <strong>de</strong> l’orifice.Les échel<strong>les</strong> <strong>de</strong> temps et <strong>de</strong> longueur <strong>de</strong> turbulence sont alors définies en fonction <strong>de</strong> ¯k et ¯ɛ :L t = C µ¯k32¯ɛτ t = C µ¯k¯ɛ(2.33)(2.34)C µ est une constante fixée à 0.09 <strong>dans</strong> le modèle k − ɛ. Notons que le rapport s a un effet négligeable<strong>dans</strong> <strong>les</strong> relations 2.31 et 2.32. La constante K ɛ est fixée à 0.27 en comparaison avec <strong>les</strong> calculs d’écoulements<strong>dans</strong> l’orifice [70].