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Simulation numérique du mouvement et de la déformation des ...

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Annexe ADérivation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> force sur<strong>la</strong> membrane à partir <strong>de</strong> l’expression<strong>de</strong> son énergieNous établissons dans c<strong>et</strong>te annexe l’expression <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nsités volumiques <strong>de</strong> forces’exerçant sur <strong>la</strong> membrane, soit <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> sa courbure (f bend ), soit <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> <strong>la</strong> tensionnécessaire pour limiter <strong>la</strong> variation <strong>de</strong> son aire (f tens ). La contribution <strong>de</strong> ces forces aubi<strong>la</strong>n d’énergie <strong>du</strong> système compl<strong>et</strong> vaut − ∫ Ω (f bend +f tens ).udV, le signe moins venant <strong>du</strong>fait que f bend <strong>et</strong> f tens apparaissent comme <strong>de</strong>s forces extérieures dans le bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> quantité<strong>de</strong> <strong>mouvement</strong>.A.0.1Force <strong>de</strong> courbureLa dérivée temporelle <strong>de</strong> l’énergie <strong>de</strong> courbure vaut :∫dE bend= − f bend .udVdtΩ(A.1)où Ωdésigne le domaine flui<strong>de</strong> total. Dans le chapitre 1, nous avons vu que l’énergie<strong>de</strong> courbure <strong>de</strong> <strong>la</strong> membrane complète s’écrit :E bend = κ 2∮(H − c 0 ) 2 dA + κ G∮KdA(A.2)où H est <strong>la</strong> courbure moyenne, K <strong>la</strong> courbure totale, κ <strong>et</strong> κ G les mo<strong>du</strong>les <strong>de</strong> rigiditécorrespondants <strong>et</strong> c 0 <strong>la</strong> courbure spontanée qui reflète une possible asymétrie <strong>de</strong>s coucheslipidiques (=0 dans notre cas). Puisque dans ce travail les cellules ne changent pas d<strong>et</strong>opologie, nous considèrerons que le second terme <strong>de</strong> (A.2) est nul.Dans <strong>la</strong> dérivation qui suit, on considère que <strong>la</strong> membrane a une épaisseur finie quoiquefaible. On adopte un point <strong>de</strong> vue eulérien où les faces supérieures <strong>et</strong> inférieures <strong>de</strong> <strong>la</strong>membrane sont définies par les courbes <strong>de</strong> niveau φ + =1<strong>et</strong>φ − = 0. La fonction <strong>de</strong> niveauφ est un indicateur <strong>de</strong> phase qui prend <strong>la</strong> valeur 1 dans une phase <strong>et</strong> 0 dans l’autre(fig.A.1). Comme φ est constante à l’extérieur <strong>de</strong> l’intervalle [φ − ,φ + ], ∇φ est différent <strong>de</strong>zéro uniquement à l’intérieur <strong>de</strong> <strong>la</strong> membrane. On peut donc définir <strong>la</strong> “fonction <strong>de</strong> Dirac”étalée δ I = |∇φ| comme étant l’indicatrice <strong>de</strong> <strong>la</strong> membrane. De ce fait, le passage <strong>de</strong>123

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