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Simulation numérique du mouvement et de la déformation des ...

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1. Les neutrophiles <strong>et</strong> leurs modèlesvisco-é<strong>la</strong>stique se développe dans le cytop<strong>la</strong>sme.1.4.5 Les modèles <strong>de</strong> membraneLes modèles <strong>de</strong> membrane ont en gran<strong>de</strong> partie été développés pour décrire le comportement<strong>de</strong>s globules rouges. En eff<strong>et</strong>, dès les années 1970 il a été spécifié que lesglobules rouges étaient entourés d’une membrane responsable <strong>de</strong> leur forme biconcaveàl’équilibre. Depuis les années 1980, Schmid-Schönbein <strong>et</strong> al. (1981) ont remarquéque l’aire <strong>de</strong> <strong>la</strong> membrane d’un neutrophile est près <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux fois plus gran<strong>de</strong> que cellenécessaire pour encapsuler une vésicule sphérique. C<strong>et</strong>te membrane est très plissée <strong>et</strong>peut se déplier sous l’action d’un changement <strong>de</strong> forme, jusqu’à atteindre une certaineaire maximale. Passée c<strong>et</strong>te limite, <strong>la</strong> membrane <strong>de</strong>vient inextensible. Ce n’est qu’en1992 que Dong & Ska<strong>la</strong>k (1992) modélisent le cortex entourant le cytop<strong>la</strong>sme par unemembrane é<strong>la</strong>stique en négligeant son épaisseur <strong>et</strong> son énergie <strong>de</strong> courbure.Les membranes peuvent être décrites <strong>de</strong> plusieurs manières différentes, selon les hypothèseschoisies au départ. Li <strong>et</strong> al. (1988) ou Ramanujan & Pozrikidis (1998) ontpar exemple choisi <strong>de</strong> considérer <strong>la</strong> membrane comme un élément d’un matériau soli<strong>de</strong>é<strong>la</strong>stique, qui répond à une loi é<strong>la</strong>stique (Loi <strong>de</strong> Mooney-Rivlin, loi <strong>de</strong> Hooke ou loi <strong>de</strong>Ska<strong>la</strong>k). Selon les modèles, l’aire <strong>de</strong> <strong>la</strong> membrane peut augmenter ou être fixée. Sv<strong>et</strong>ina& Zeks (1985) ont choisi <strong>de</strong> considérer <strong>la</strong> membrane comme un matériau bidimensionnelincompressible, dont l’aire reste constante au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> déformation. Enfin, Kraus <strong>et</strong> al.(1996) <strong>et</strong> Pozrikidis (2005) ont pris en compte l’énergie <strong>de</strong> courbure pour représenter lesformes àl’équilibre <strong>de</strong> certaines vésicules, <strong>et</strong> en particulier <strong>de</strong>s globules rouges.L’énergie nécessaire pour m<strong>et</strong>tre en <strong>mouvement</strong> <strong>la</strong> membrane d’une cellule est <strong>la</strong>somme <strong>de</strong> trois composantes : celle <strong>du</strong>e au cisaillement entre les couches <strong>de</strong> lipi<strong>de</strong>s constituant<strong>la</strong> membrane, celle <strong>du</strong>e àl’étirement, <strong>et</strong> enfin celle qui résulte <strong>de</strong> <strong>la</strong> courbure <strong>de</strong> <strong>la</strong>membrane.Cisaillement entre les couches <strong>de</strong> <strong>la</strong> membraneLa membrane est constituée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux couches <strong>de</strong> lipi<strong>de</strong>s reliées entre elles, mais quipeuvent néanmoins bouger l’une par rapport à l’autre. Etant donné que l’épaisseur <strong>de</strong><strong>la</strong> membrane est négligeable par rapport au diamètre <strong>de</strong>s neutrophiles, dans <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>notre exposé nous <strong>la</strong> considèrerons infiniment mince. Nous négligeons ainsi <strong>la</strong> composante<strong>de</strong>s contraintes <strong>du</strong>e au cisaillement entre les couches lipidiques.Etirement <strong>de</strong> <strong>la</strong> membraneDeux points <strong>de</strong> vue principaux sont présents dans <strong>la</strong> littérature. Le premier consisteàdériver <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> comportement <strong>de</strong> <strong>la</strong> membrane en partant <strong>de</strong> celle <strong>du</strong> milieu é<strong>la</strong>stiqu<strong>et</strong>ridimensionnel associé <strong>et</strong> en effectuant le passage aux coordonnées curvilignes définiespar <strong>la</strong> géom<strong>et</strong>rie <strong>de</strong> <strong>la</strong> membrane, puis en considérant <strong>la</strong> limite correspondant àunmilieu infiniment mince. Ainsi Ramanujan & Pozrikidis (1998) proposent <strong>de</strong> décrire lespropriétés é<strong>la</strong>stiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> membrane à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> trois modèles différents.Ils utilisent tout d’abord <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion proposée par Barthès-Biesel & Sgaier (1981) <strong>et</strong>écrivent l’énergie <strong>de</strong> déformation <strong>de</strong> <strong>la</strong> membrane (qui est donc une énergie par unité <strong>de</strong>22

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