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Simulation numérique du mouvement et de la déformation des ...

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4. Comportement d’une cellule dans un étirement <strong>et</strong> un cisaillement purs54.543.5μ in/μ out=1μ /μ =1 avec noyauin outμ /μ =100in outμ /μ =100 avec noyauin outx f/ R32.521.510.50 5 10 15 20 25 30t*Fig. 4.4 - Evolution temporelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> position <strong>du</strong> front x f /R <strong>de</strong> cellules newtoniennes(avec ou sans noyau) p<strong>la</strong>cées dans un étirement. Re = 0.3, Ca = 1.6,R noyau /R cell =0.4.4.2.2 Eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> visco-é<strong>la</strong>sticitéAfin <strong>de</strong> mieux comprendre le comportement d’une cellule non-newtonienne dans unétirement <strong>et</strong> d’analyser l’influence <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s é<strong>la</strong>stiques sur ses déformations, nous p<strong>la</strong>çonsune cellule newtonienne <strong>et</strong> <strong>de</strong>ux cellules visco-é<strong>la</strong>stiques au centre <strong>du</strong> dispositif. Au cours<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> nous ferons en particulier varier le nombre <strong>de</strong> Deborah (ou <strong>de</strong> Weissenberg),défini par De = λUeR cell. Ce nombre compare le temps <strong>de</strong> re<strong>la</strong>xation λ (λ = μ inGoùG désigne le mo<strong>du</strong>le é<strong>la</strong>stique) <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule au temps caractéristique <strong>de</strong> l’écoulement.Pour une cellule newtonienne De vaut 0, <strong>et</strong> les cellules non-newtoniennes que nous allonsétudier ont pour nombre <strong>de</strong> Deborah 2 ou 20.Afin <strong>de</strong> rendre c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> plus complète, le rapport <strong>de</strong> viscosité μ in /μ out (avec μ in = μ p +μ s ) sera fixé à 1, 10 ou 100 selon les cas. La concentration en polymère c = μ p /(μ p + μ s )est fixée à 0.5, où μ out est <strong>la</strong> viscosité <strong>du</strong> flui<strong>de</strong> exerne, μ in celle <strong>du</strong> flui<strong>de</strong> interne, μ p <strong>la</strong>viscosité <strong>du</strong> polymère <strong>et</strong> μ s celle <strong>du</strong> solvant.Rapport <strong>de</strong> viscosité μ in /μ out =1Les trois cellules adoptent <strong>la</strong> même forme générale (fig. 4.5) : au cours <strong>de</strong> l’étirement,aussi bien <strong>la</strong> cellule newtonienne que les cellules viscosé<strong>la</strong>stiques se creusent au centre <strong>et</strong><strong>de</strong>s bulbes arrondis se forment à chaque extrémité. En revanche, <strong>la</strong> cellule correspondantà De =20s’étire plus rapi<strong>de</strong>ment que les autres. A t ∗ =1.5 on peut déjà voir qu’elle estlégèrement plus creusée dans sa partie centrale alors que les autres cellules ont une formeplus elliptique. A t ∗ =2.5, juste avant que les cellules ne sortent <strong>du</strong> domaine <strong>de</strong> calcul,c’est encore celle correspondant à De = 20 qui est <strong>la</strong> plus allongée.En examinant l’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> position x f <strong>du</strong> front au cours <strong>de</strong> l’étirement (fig. 4.6),on observe que plus le nombre <strong>de</strong> Deborah est élevé plus <strong>la</strong> cellule s’étire facilement. Demême, <strong>la</strong> déformation re<strong>la</strong>tive D = l 1−l 2l 1 +l 2augmente avec De, l 1 <strong>et</strong> l 2 désignant respectivementle <strong>de</strong>mi-grand axe <strong>et</strong> le <strong>de</strong>mi-p<strong>et</strong>it axe <strong>de</strong> l’ellipse se rapprochant le plus <strong>de</strong> <strong>la</strong>forme <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule (fig.4.7).La trace <strong>du</strong> tenseur <strong>de</strong>s déformations adimensionnalisé A = λ/μT + I est proportionnelleà <strong>la</strong> longueur moyenne <strong>de</strong>s fibres <strong>du</strong> polymère (Ramaswamy & Leal (1999)).63

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