mødet onsdag i den 13. marts 2002 sitzung am mittwoch i, 13. märz ...
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13-03-<strong>2002</strong> 41<br />
dans de bonnes conditions ? Tout cela est risible. Le marché intérieur existe déjà, et le commissaire Bolkenstein trahit<br />
seulement que, pour la Commission, le véritable objectif est tout autre, c'est l'unification, dont nous n'avons nul besoin.<br />
Cette affaire pose une autre question d'ordre général : l'articulation entre les pouvoirs de la Commission en matière de<br />
concurrence (pouvoirs aujourd'hui exorbitants), et ceux des États en matière d'organisation des services publics nationaux.<br />
Nous pensons que, lorsqu'il y a incertitude, c'est l'État qui doit avoir le dernier mot, à condition bien entendu qu'il s'appuie<br />
sur une claire volonté populaire. Il ne faut pas laisser la Commission développer, et imposer, une conception tentaculaire<br />
de ses pouvoirs de mise en concurrence.<br />
C'est pourquoi la Convention qui va se réunir pour réfléchir à l'avenir de l'Europe devrait inscrire cette importante question<br />
à son ordre du jour.<br />
3-109<br />
Bordes et Laguiller (GUE/NGL), par écrit. – Nous avons voté l'<strong>am</strong>endement de la GUE parce qu'il rejette l'ensemble de<br />
la proposition du Conseil concernant l'ouverture à la concurrence des services postaux. Nous ne l'avons pas fait seulement<br />
pour désapprouver l'attitude du Conseil qui a refusé de prendre en compte des <strong>am</strong>endements mièvres du Parlement<br />
européen. Même avec les <strong>am</strong>endements ou les atténuations proposés par le Parlement, le projet serait inacceptable.<br />
Nous rejetons le tout parce que nous sommes absolument opposées à toute privatisation des services postaux, ainsi qu'à<br />
toute idée de rentabilité pour ces services.<br />
En rejetant le texte du Conseil, nous rejetons l'ensemble de la politique menée par les gouvernements nationaux et par les<br />
institutions européennes, une politique de démantèlement des services publics, une politique rétrograde, préjudiciable aux<br />
usagers de la Poste comme aux travailleurs de ce secteur.<br />
Nous avons refusé de prendre part au vote des <strong>am</strong>endements parce que ni le texte proposé ni l'ensemble de la démarche ne<br />
sont <strong>am</strong>endables et ne peuvent être <strong>am</strong>éliorés.<br />
3-110<br />
Caudron (PSE), par écrit. – Il est clair que les progrès accomplis ces dernières années pour définir et garantir un service<br />
universel dans le service postal (comme dans d'autres domaines, par exemple l'énergie) sont des progrès majeurs que nous<br />
avions beaucoup de peine à imaginer et à espérer au début des années 90.<br />
Je porte donc un jugement positif sur ces progrès qui donnent des garanties non négligeables en termes d'accessibilité et de<br />
qualité du service universel, en termes d'offre de produits minimale couverte par le service universel, en termes<br />
d'adaptabilité du service universel en intégrant les innovations technologiques.<br />
Pour autant, il reste des doutes, des interrogations et des inquiétudes en termes d'équilibre service public/marché, en termes<br />
de maintien du réseau postal dans nos villes et villages, en termes de prix pratiqués. D'où les <strong>am</strong>endements que j'ai signés<br />
pour que la Commission européenne rende régulièrement des comptes au Parlement européen sur l'évolution du marché<br />
intérieur. D'où aussi celui que j'ai signé avec les verts fixant, comme en 1ère lecture, la limite de poids à 150 gr<strong>am</strong>mes<br />
(avec des conditions de prix pratiqués).<br />
Je regrette le rejet de cet <strong>am</strong>endement qui "garantissait les garanties" données par ailleurs. Il nous faudra maintenant une<br />
vigilance sans faille dans l'application des textes.<br />
3-111<br />
Darras (PSE), par écrit. – Avant toute chose, je tiens à remercier à la fois notre rapporteur au sein de la commission de la<br />
politique régionale, du transport et du tourisme, Monsieur Markus Ferber, et l'ensemble de cette commission pour le travail<br />
qu'ils nous ont proposé.<br />
L'<strong>am</strong>endement de compromis du rapporteur Ferber est insatisfaisant, voire même inacceptable.<br />
Insatisfaisant, car cet <strong>am</strong>endement demande une évaluation unilatérale, réalisée par la seule Commission et non, comme je<br />
l'aurais souhaité, contradictoire et faite par tous les acteurs.<br />
Inacceptable, car en refusant la proposition initiale du Parlement de limiter à 150g et 4 fois le prix la prochaine étape de la<br />
libéralisation, aucune garantie n'est donnée pour maintenir un niveau élevé de cohésion sociale.<br />
Inacceptable encore, car cet <strong>am</strong>endement refuse de poser le problème des conditions d'accès aux réseaux des nouveaux<br />
opérateurs.