Page 356 Ajoutons que, si l'on voulait suivre le système de M. <strong>Saint</strong>-Martin dans sa partie physique et mathématique, on n'y ... Page 357 Il va sans dire qu'en plaçant <strong>Saint</strong>-Martin à la fin de l'école théologique, nous ne suivons pas l'ordre de date, car à ce compte il serait en tête ; c'est ... Page 360 328 <strong>Saint</strong>-Martin. ... Affichage du livre entier décennies 1830_1839 64
Revue de Rouen et de Normandie Page 254 de Société des émules, Rouen 1835 Le terme émules me paraît particulièrement intéressant… Relire les lettres de Martinès… Page 253 PHILOSOPHIE RELIGIEUSE. — 1er -volume : SAINT-<strong>MARTIN</strong>. — Rouen, Nicétas Periaux. — Se trouve chez Frère, Legrand, etc. Ceci est un livre de bonne foi. Cette publication n'est, ni une spéculation d'argent, ni une spéculation de vanité ; elle n'a qu'un seul but : faire fructifier dans l'âme des lecteurs la parole de <strong>Saint</strong>-Martin, comme elle a fructifié dans l'âme de son abréviateur. Pourquoi faut-il que notre reconnaissance soit réduite à soupçonner le bienfaiteur sous le voile de l'anonyme ? Sans doute l'abréviateur du Philosophe inconnu s'est répété ces paroles de son maître : « J'ai désiré de faire du bien, mais je n'ai pas désiré de faire du bruit, parce que j'ai senti que le bruit ne faisait pas de bien, comme le bien ne faisait pas de bruit ?"» Rien de plus juste que cette maxime en une foule de circonstances ; mais toute règle à ses exceptions, et un beau nom n'est pas inutile à une bonne œuvre ; il la rend plus fructueuse, en lui communiquant quelque chose de sa popularité. Peu de temps avant de mourir, <strong>Saint</strong>-Martin disait : Je sens que je m’en vais ; la Providence peut m'appeler, je suis prêt : les germes que j'ai tâché de semer fructifieront. Je rends grâce au ciel de m'avoir accordé la dernière faveur que je lui demandais. » Certainement, l'homme de désir devait souhaiter un disciple loyal et fervent qui le traduisit à l'intelligence des masses, qui fit luire à leurs yeux la lumière cachée dans les nuages impénétrables dont il avait trop souvent eu le tort de s'environner. Après plus de trente ans, ce service vient enfin de lui être rendu : on peut espérer que désormais <strong>Saint</strong>-Martin, mis à la portée, sinon de tous, du moins du plus grand nombre, ne sera plus le philosophe inconnu. Tout en rendant justice au zèle et aux excellentes intentions de son abréviateur, nous avouerons que nous ne l'avons pas, sans quelque étonnement, entendu affirmer que, depuis 1807, il n'avait été question de ce philosophe nulle part, si ce n'est dans quelques écrits de M. <strong>Saint</strong>e-Beuve. Non, l'homme qui, selon sa propre expression, avait jeté une pierre au front du sensualisme, n'a pas été oublié à ce point par ceux qui de nos jours ont combattu, comme lui, quoiqu'avec d'autres armes, cette triste et sèche philosophie. M. Cousin (cours de 1829, leçon 13), observant que, même dans la dernière moitié du dix-huitième siècle, le sensualisme Page 254 n'a pas régné sans opposition, ajoute : « il est juste de reconnaître que jamais le mysticisme n'a eu en France un représentant plus complet, un interprète plus profond, plus éloquent, et qui ait exercé plus d'influence que <strong>Saint</strong>-Martin. » Et M. Damiron, dans son Essai sur l'Histoire de la Philosophie en France, au dix-neuvième siècle (deuxième édition), consacre un article assez long à l'exposition de la doctrine de ce philosophe. Nous ne voudrions pas ajouter au trouble tardivement inspiré à l'auteur anonyme de cet opuscule, au sujet de l'orthodoxie de <strong>Saint</strong>-Martin : nous devons lui dire, cependant, que ces doutes ne sont pas nouveaux, et nous lui rappellerons, sans avoir la prétention de décider cette question, ce que disait M. de Maistre ( Soirées de <strong>Saint</strong>-Pétersbourg, t. II, p. 332 ) : « Le plus instruit, le plus sage et le plus élégant des théosophes modernes, <strong>Saint</strong>-Martin, dont les décennies 1830_1839 65
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