Cyvard MARIETTE Louis-Claude Saint-MARTIN Les Décennies 19 ...

1836
La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique des savants ... Page 354 de Joseph
Marie Quérard – 1836
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SAINT-MARTIN (le marquis Louis-Claude de), dit le Philosophe inconnu, écrivain
mystique ; né à Amboise (Indre-et- Loire), le 18 janvier 1743, mort à Aulnay, près Châtenay
(Seine), dans la maison de campagne de M. Lenoir-La roche, le 15 octobre 1803.
- * Cimetière (le) d'Amboise, par un philosophe inconnu. Paris, Laran et Cie, an IX(1801), in-
8 de 16 pages, 4o c.
- * Crocodile (le), ou la Guerre du bien et du mal, arrivée sous le règne de Louis XV, poème
épico-magique en cent deux chants, dans lequel il y a de longs voyages sans accidents qui
soient mortels, un peu d'amour sans aucune de ses fureurs, de grandes batailles sans une
goutte de sang répandu; quelques instructions sur le bonnet de Docteur, et qui, parce qu'il
renferme de la prose et des vers, pourrait bien en effet n'être ni l'un ni l'autre. Ouvrage
posthume d'un amateur de choses cachées. Paris, de l'imprimerie du Cercle social, an VII
(1799), in-8 de 470 pages, 4 fr. 5o c.
- * Discours en réponse au citoyen Garat, professeur d'entendement humain aux Écoles
normales, sur l'existence d'un sens moral, et sur la distinction entre les sensations et la
connaissance. Ce Discours, prononcé à la suite d'une conférence publique (17 février 1796),
se trouve imprimé dans la collection des Ecoles normales (tome. Ill des Débats), publiée en
1801.
- *Ecce-homo. Paris, imprimerie du Cercle social, an IV (1796), in-12. Ce fut à Paris que
l'auteur écrivit cet opuscule, d'après une action vive, dit-il, qu'il avait eue à Strasbourg. Son
objet est de montrer à quel degré d'abaissement l'homme infirme est déchu, et de le guérir du
penchant au merveilleux d'un ordre inférieur, tel que le somnambulisme, les prophéties du
jour, etc. Il avait plus particulièrement en vue la duchesse de Bourbon, son amie de cœur,
modèle de vertus et de piété, mais livrée a ce même entraînement pour le merveilleux.
— * Éclair sur l'association humaine. Paru, an V (1797), in-8. L'auteur découvre dans le
principe de l'ordre social le foyer d'où émanent la sagesse, la justice et la puissance, sans
lesquelles il n'existe point d'association durable, etc.
— * Erreurs (des) et de la Vérité, ou les Hommes rappelés an principe universel de la science,
par un Ph*** Inc. Edimbourg (Lyon), 1775, in-8. — Nouv. édit. Salomonopolis, 1784, 3 vol.
in-8. Le troisième volume, qui a pour titre « Suite des Erreurs de la vérité », est une critique
de l'ouvrage ; elle a été signalée par Saint-Martin, comme frauduleuse et entachée du vice des
faux systèmes qu'il combattait. On a publié contre cet ouvrage : Clef des « Erreurs de la
vérité, ou les Hommes rappelés an principe universel de la raison». Par un serrurier (par Ch.
Suze). Herselaim, 1790, in-8. — * Esprit (de l’) des choses, ou Coup d'œil philosophique sur
la nature des êtres et sur l'objet de leur existence, avec l'épigraphe : Mens hominis rerum
universalitatis spéculum est. Ouvrage dans lequel on considère l'Homme comme étant le mot
de tontes les énigmes, par le Philosophe inconnu. Paris, Laran, etc., an VIII (1800), 2 vol. in-
8, 7 fr. 5o c.
— * Essai sur les signes et sur les idées, relativement a la question de l'Institut : Déterminer
l'influence des signes sur la formation des idées. 1800.
décennies 1830_1839
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