fois ; il devait combattre dans une forêt formée de 7 arbres, dont chacun avait 16 racines et <strong>19</strong>0 branches; il devait occuper le centre de ce pays ; mais s'en étant éloigné, il perdit sa bonne armure pour une autre qui ne valait rien ; il s'était égaré en allant de 4 à 9; il ne pouvait se retrouver qu'en revenant de 9 à 4 » Cependant ce n'est pas toujours dans ce style que <strong>Saint</strong>- Martin écrit, et on trouve de temps à autre, dans ses livres, des pages remarquables à la fois par l'originalité de la pensée et par l'élégance du style. § 10. Sceptiques. … Affichage du livre entier décennies 1830_1839 70
France pittoresque: ou description pittoresque, topographique et statistique ... Page 99 de Abel Hugo 1835 France pittoresque département d’Indre et Loire ci-devant Touraine Lorsque CESAR fit la conquête des Gaules, la Touraine était habitée par les Turones peuples guerriers qui entrèrent dans la ligue formée par Vercingétorix, <strong>Les</strong> Turones donnèrent leur nom au pays ainsi qu'à sa capitale. Sous Honorius, cette province fut comprise dans la troisième Lyonnaise. — De la domination romaine, elle passa sous celle des Visigoths en 475, puis des Francs en 507, et fut gouvernée longtemps par des comtes particuliers, qui, d'amovibles qu'ils étaient d'abord, se rendirent plus tard héréditaires, à condition néanmoins de réversion à la couronne, faute d'hoirs mâles ou en cas de félonie. — Geoffroi Martel, comte d'Anjou, s'en empara en 1044, sous prétexte qu'elle avait fait partie du domaine de ses prédécesseurs, et la transmit à ses descendants, comtes d'Anjou et rois d'Angleterre. — Mais Philippe-Auguste en prit possession eu 1202, comme des autres fiefs confisqués sur Jeansans-Terre. — Jean Ier érigea la Touraine en duché-pairie en 1356, en faveur de Philippe son fils, depuis duc de Bourgogne. Elle servit dès lors d'apanage à plusieurs fils de France, et même à des reines. Marie Stuart, devenue veuve de François II, fut nommée duchesse de Touraine; mais de son vivant même la province lui fut enlevée et donnée en apanage au frère de Henri III, François, duc d'Alençon, après la mort duquel elle fut pour toujours réunie à la couronne. Avant la division par départements, en 1790, la Touraine formait une des trente-deux provinces ou grands gouvernements de France, et donnait son nom à une des vingt-cinq généralités, qui comprenait, outre cette province, l’Anjou, le Maine et une partie du Bas- Poitou. ANCIENNES MONNAIES. — Tours possédait un hôtel des monnaies qui fut supprimé eu 1772. Cet hôtel était après celui de Paris le plus ancien de France, quoique Tours, par sa lettre distinctive E, n'occupât que le cinquième rang. Toutes les pièces frappées à Tours s'appelaient jadis Tournois (nom, qui se retrouve fréquemment dans les anciens titres), de même qu'on appelait Parisis celles fabriquées à Paris. La monnaie de Tours existait déjà du temps des Romains. Bouterone a fait graver quelques-unes des pièces qui y avaient été frappées, dans son Traité des monnaies de France. On en frappait encore sous les rois de la première race, et Grégoire de Tours rapporte un miracle arrivé de son temps à l'occasion de la femme d'un monnayeur de Tours. Cette ville n'était pas d'ailleurs la seule de la province qui eut le privilège de battre monnaie. De vieux titres prouvent qu'on en a frappé à Loches et à Chinon. Il existe encore quelques monnaies de Chinon, sur lesquelles on lit : Caïno Castrum, et qui semblent appartenir au règne de <strong>Louis</strong>d'outre-Mer. ANTIQUITÉS. Le département renferme quelques antiquités druidiques, parmi lesquelles ou remarque les dolmens de Marcilly, de <strong>Saint</strong>-Antoine-du-Rocher, de Charnizay et de Crouzille. — On voit à Ferrières des restes d'une forge et quelques pierres celtiques. Le village de Louans, dont toutes les habitations sont construites en terre, soutenues par des traverses de bois et couvertes en chaume, offre l'aspect d'un de ces bourgs (pagus) qui renfermaient les habitations des Gaulois. — Dans la plaine de Champeigne, se trouvent deux monticules qui, d'après la tradition, auraient servi de limites aux états de Clovis roi des Francs, et d'Alaric roi des Visigoths. Quelques auteurs prétendent que ces tumulus étaient des tombeaux ; en effet la plaine où ils se trouvent a été plusieurs fois le théâtre de sanglants combats. — Il existe, comme monument de l'alliance qui unit pendant quelque temps Clovis et Alaric, d'anciens sous d'or frappés à décennies 1830_1839 71
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