Cyvard MARIETTE Louis-Claude Saint-MARTIN Les Décennies 19 ...
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merveilleux, qu'il avait lus ou qui s'étaient opérés sur lui-même et autour de lui, par des<br />
histoires de pauvres, pareilles à celles de Jean l'aumônier, par des récits de visites de Jésus-<br />
Christ, comme il les appelait, et qui étaient d'hier et qui semblaient du temps du bon<br />
patriarche d'Alexandrie :<br />
“ Tout cela s'étend se tient, se correspond disait-il, et l'on apprend des choses à vous faire<br />
vendre vos meubles et à ne plus avoir qu'un plat à sa table. ” Et puis c'étaient, à travers nos<br />
jardins pieux, des exclamations qui lui échappaient, d'une peinture heureuse, et d'une beauté<br />
naturellement trouvée. Lui qui m'avait écrit tant de fois sur l'amertume des printemps, il<br />
m'entretenait alors de leur douceur : “ <strong>Les</strong> hivers me deviennent durs maintenant, disait-il un<br />
jour qu'il m'avait visité vers une fin d'automne.<br />
Oh ! encore un printemps, encore un printemps ! Quand on a gardé seulement un grain de<br />
l'Evangile, les printemps avec Dieu surpassent ceux de l'amour, ” Je lui faisais admirer nos<br />
promenoirs, nos treilles protégées, les rideaux impénétrables de nos allées, en lui taisant<br />
pourtant celle que se réservait mon coeur ; et il me parlait de sa maison à lui, que je n'avais<br />
jamais visitée, maison silencieuse aussi, disait-il, claire, grande, aérée, - sur la colline, - une<br />
herbe verte, des marguerites splendides. - Et il m'en dépeignait les printemps, qui tantôt<br />
survenaient brusques, rapides, par bouffées et comme par assauts dans une tempête, et tantôt,<br />
plus souvent, s'apprêtaient peu à peu,- “ avec ordre, sans accès, sans crises, tandis que les<br />
fleurs des coudriers sont déjà comme des franges par toute la forêt, et que les milliers de houx<br />
brillent et étincellent au soleil sous les grands arbres encore secs ”. Et il ajoutait incontinent :<br />
“ Oh ! qu'il y a de choses saintes dans la vie, mon ami, et de quels trésors nos passions nous<br />
éloignaient! ” Il était tenté par moments de demeurer avec moi, et me le disait; mais je lui<br />
rappelais sa voie toute tracée ailleurs, et nous nous séparions avec tendresse. Ainsi cette vie<br />
aimable s'affermissait de plus en plus, et il redescendait sa fin de jeunesse par de belles<br />
pentes.<br />
Page 265<br />
Une réponse de <strong>Saint</strong>-Martin à Garat, que j'avais trouvée dans le Recueil des Ecoles Normales, me renvoya à<br />
ces deux ouvrages, dont j'avais déjà feuilleté ...<br />
Page 269<br />
Le soudain attrait qu'avait pour moi la lecture de <strong>Saint</strong>-Martin, me suggéra l'envie toute naturelle d'entrevoir sa<br />
personne. Je n'aurais jamais songé à ...<br />
Page 147<br />
... saint Martin ...<br />
Page 175<br />
... car vous le connaissez peu, j'imagine, et pourtant, comme saint Martin, comme l'abbé Car- ron, il devint<br />
bientôt l'un de mes maîtres invisibles. ...<br />
Page 179<br />
... que pour un contemplateur intelligent qui parût les connaître. / La grande et respectable vérité, s'écriait saint<br />
Martin dans un accès ...<br />
Page 186<br />
<strong>Saint</strong> Martin, l'abbé Carron et lui me firent merveilleusement sentir ce que c'est qu'édifier sa vie et y porter le<br />
don de spiritualité. ...<br />
Page 188<br />
Quelquefois, dit « saint Martin, Dieu prépare secrètement pour » nous une chose qui nous peut être utile et »<br />
même agréable, et, au moment où elle va ...<br />
Page 217<br />
Je lui racontais, chemin faisant, mes histoires favorites de M. Hamon, de Limoëlan, de <strong>Saint</strong> Martin et de l'abbé<br />
Carron; son don de spiritualité ...<br />
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décennies 1830_1839<br />
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