PAGE COUVERTURE - Mythes et légendes de Béliandre

une pénitence pour leurs péchés et ainsi
signifier qu’ils sont repentants avant qu’il soit
trop tard.
Voici quelques faits ou brides de légendes que
vous avez entendues. Leur véracité reste
discutable, mais ils n’en restent pas moins
troublants.
À la fin de leur règne, le peuple Ulaidh était
si cupide et détestable qu’ils furent dévastés
par une vague de damnation. Voyant de
nouveaux pouvoirs terribles s’ouvrir a eux
ils ne cherchèrent pas la rédemption et se
noyèrent dans leur damnation. La révolte
de Bertram qui survint au plus haut de la
damnation des ulaidhs se trouva confronté
à un ennemi horrifiant. On dit même que
les hauts dirigeants ulaidhs, rongés par leur
propre damnation, furent mis aux
oubliettes pour éviter qu’ils ne répandent
leur fléau. Ce qu’ils sont devenus est
inconnu.
Les contes caedhlans font état de guerrier
maléfique représentant le mal sous toutes
ses formes. Ceux-ci sont appelés Fomorus.
C’est le termes par lequel les caedhlans
appellent les damnés de leur race car les
contes leur donnent des habitudes
nécrotiques horribles, des difformités et
des capacités physiques surnaturelles.
Les vieilles manouches douées du don de
seconde vue racontent souvent voir des
esprits damnés. Il semblerait donc que
ceux-ci peuvent devenir incorporels et
voyager dans l’autre monde.
On tait les rumeurs d’individus féeriques
damnés. Ceux-ci ont parfois des
apparences tellement étranges qu’ils sont
pris pour des damnés eux-mêmes.
Toutefois les quesalies et les vaettyrs n’ont
rien de la méchanceté et des
comportements maléfiques des beansidhs
et des trolls, leur version damnée. Ces
abominations sont craintes à cause de leur
comportement destructeur. Les humains
comme les fées redoutent d’en croiser un
jour.
Une vieille légende Vilkakis rapporte un
grand carcajou sanguinaire complètement
blanc de couleur. Elle raconte que cet
animal fut damné pour sa gloutonnerie et
aux plaisirs qu’il prenait à détruire les
campements et a tuer gratuitement au lieu
de le faire seulement pour se nourrir. Il
semblerait donc que la damnation peut
même toucher certains animaux.
Toutes sortes de contes montrent des
damnés s’adonnant au cannibalisme.
Tout le monde sait que celui qui porte la
marque du diable est un damné qui a refusé
la rédemption et renié le Judicateur. Cette
marque peut prendre plusieurs formes,
mais le damné est insensible à la douleur
sur toute la surface de celle-ci. Il est tout à
fait légal de chercher pour une telle marque
lors d’un procès.
Ces mythes illustrent bien l’extrême de la
damnation. Il n’en reste pas moins que celle-ci
demeure une punition divine pour laquelle les
damnés finissent toujours par payer. Méfiezvous
d’y sombrer !
On retrouve des damnés chez chaque race.
Celles-ci ayant souvent leurs propres
expressions ou langage, elles utilisent
généralement des termes différents pour les
désigner.
Beliandre: Damnés
Caedlhan: Fomoru
Feiniq: Shayatin
Illystériens: Frebutero
Manouche: Mulo (singulier) Mule
(pluriel, se prononce Mulé)
Maorling: Skraeling
Corvus: Naberius
Vilkakis: Varkolak
Vaettyr: Troll
Quesalis: Bansidhe
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