Stabilité des talus : 2. Déblais et remblais
Stabilité des talus : 2. Déblais et remblais
Stabilité des talus : 2. Déblais et remblais
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
S v (kN/m 2 )<br />
50 100 0<br />
1 I 1 1 i i i i ' 1 1 1 1<br />
l\<br />
1 \<br />
\ \<br />
\ \<br />
- Y/<br />
- '1<br />
A<br />
w<br />
V<br />
' h<br />
\<br />
\<br />
Co axial<br />
/<br />
r""""^ ,<br />
VS \ /<br />
At<br />
\<br />
1<br />
\ \<br />
1<br />
Rapport -<br />
i i t i -<br />
i ^ —<br />
» /<br />
\ /<br />
\ /<br />
\<br />
\<br />
\<br />
\<br />
— Moyenne AAS = 31,7 kN/m<br />
Moyenne coaxial<br />
2 Mo<br />
= 31,5 kN/m2 /enne AAS = 1,305<br />
Mo f-enne coaxial = 1,14 ¿<br />
Ecart type = 0,39<br />
Ecart type = 0,205<br />
Profondeur (m)<br />
Fig. 16. — Site de Begänne.<br />
L'examen de ces documents amène les remarques<br />
suivantes.<br />
En ce qui concerne le rapport d'anisotropie -jr-> la<br />
O H<br />
moyenne générale pour les 3 sites serait de 1,21 avec la<br />
méthode de Aas <strong>et</strong> de 1,12 avec la méthode du moulin<strong>et</strong><br />
coaxial, soit une différence de 8% suivant la méthode<br />
utilisée.<br />
Sur Muzillac les deux métho<strong>des</strong> donnent <strong>des</strong> résultats très<br />
voisins à 3,5% près. En revanche sur Cran nous avons<br />
25% d'écart <strong>et</strong> sur Béganne 14%. Sur les trois sites les<br />
écarts sont dans le même sens.<br />
Si on analyse maintenant la variance de ce rapport, que<br />
l'on peut considérer d'après les figures 14,15 <strong>et</strong> 16 comme<br />
T 7 ?<br />
Mesures aux 3 pales<br />
Mesures à la pale coaxiale<br />
m.<br />
0 0,3 0,5 0,7 0,9 1,1 1,3 1,5 1,7 1,9 2,1 2,3 2,5 2,7 2,9<br />
114<br />
Fig. 17. — Distribution <strong>des</strong> valeurs<br />
en fonction <strong>des</strong> deux métho<strong>des</strong>.<br />
Sv<br />
SH pratiquement indépendant de la profondeur, nous constatons<br />
que les écarts types obtenus sont très différents<br />
suivant la méthode utilisée.<br />
Ils sont faibles avec la méthode du moulin<strong>et</strong> coaxial : 0,15,<br />
0,22 <strong>et</strong> 0,205 contre 0,49, 0,62 <strong>et</strong> 0,39 avec la méthode de<br />
Aas.<br />
La figure 17 qui donne la distribution de toutes les valeurs<br />
mesurées, illustre bien c<strong>et</strong>te remarque.<br />
Si nous faisons maintenant une moyenne générale,<br />
excluant les zones surconsolidées de surface (4 m sur<br />
Cran, 5 m sur Muzillac <strong>et</strong> 2 m sur Béganne), qui correspondent<br />
à <strong>des</strong> zones où les résultats de mesure sont très<br />
dispersés, nous avons alors les résultats suivants :<br />
— m =1,152 avec la méthode de Aas,<br />
— m =1,130 avec la méthode du moulin<strong>et</strong> coaxial.<br />
Les deux métho<strong>des</strong> nous donnent alors <strong>des</strong> résultats très<br />
voisins puisque l'écart n'excède pas 2%. Il est intéressant<br />
de remarquer que c<strong>et</strong>te nouvelle interprétation a fait<br />
baisser la moyenne précédente de 5 % pour la méthode de<br />
Aas, alors qu'elle n'a modifié que de 1 % la moyenne de la<br />
méthode du moulin<strong>et</strong> coaxial, ce qui montre bien, que<br />
même en terrain hétérogène, la méthode du moulin<strong>et</strong><br />
coaxial garde pratiquement toute sa valeur.<br />
L'examen <strong>des</strong> valeurs de S V nous montre aussi, que d'une<br />
méthode à l'autre, il n'y a pratiquement pas de différence<br />
dans les résultats de mesure. Ce fait perm<strong>et</strong> donc d'affirmer<br />
que le diamètre de 16 mm du noyau central du<br />
moulin<strong>et</strong> coaxial n'affecte pas en principe la mesure de SV.<br />
Le fait le plus important de c<strong>et</strong>te série de mesures, est que<br />
nous avons enregistré sur les trois sites testés <strong>des</strong> rapports<br />
SV,<br />
> 1, cela n'est pas en accord avec les résultats mesurés<br />
S„<br />
par Aas antérieurement, <strong>et</strong> nous pouvons voir rapidement<br />
comment ce fait peut jouer dans le sens de l'insécurité sur<br />
les analyses de stabilité.<br />
APPLICATION PRATIQUE<br />
Si nous r<strong>et</strong>enons le cas du site de Muzillac, où nous avons<br />
obtenu <strong>des</strong> rapports de l'ordre de 1,20, nous pouvons<br />
OH<br />
regarder de plus près comment ce facteur peut jouer sur<br />
un problème de stabilité de remblai.<br />
Sur la figure 18, nous avons un schéma d'ellipse d'anisotropie<br />
avec comme résistance au cisaillement dans un plan<br />
horizontal S H, <strong>et</strong> comme résistance au cisaillement dans<br />
un plan vertical Sv = l,2S H.<br />
La mesure au scissomètre classique, avec un moulin<strong>et</strong><br />
à élancement H / D = 2, conduit au principe de mesure<br />
suivant :<br />
où la résistance au cisaillement S est supposée isotrope.<br />
Soit encore :<br />
M = ITD 3<br />
S ou encore S = -<br />
TTD 3<br />
M<br />
X 1,143<br />
En considérant le sol comme anisotrope nous écrirons :<br />
J v<br />
M = —2—<br />
~!—4— S"-