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Stabilité des talus : 2. Déblais et remblais

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b) Variation de la charge<br />

a) Implantation. en fonction de la profondeur.<br />

Fig. 4. — Schéma de deux aquifères superposés.<br />

k, e, R désignant respectivement la perméabilité, l'épaisseur,<br />

le rayon d'action d'un puits de l'aquifère 1 ou 2 selon<br />

l'indice. Généralement on peut supposer R,=Ri, <strong>et</strong> l'on<br />

obtient :<br />

h =<br />

r, + T :<br />

T=ke : transmissivité de l'aquifère.<br />

C<strong>et</strong>te formule montre en particulier que si l'un <strong>des</strong> deux<br />

aquifères est beaucoup plus puissant que l'autre (très forte<br />

transmissivité), le niveau de stabilisation est très voisin de<br />

celui de c<strong>et</strong> aquifère. Dans ces conditions, on risque de<br />

négliger le deuxième pendant la reconnaissance. Dans le<br />

niveau argileux, la charge varie régulièrement avec la<br />

profondeur (tout au moins, si les aquifères sont en<br />

équilibre). La charge en un point M, situé à une distance x<br />

du premier aquifère, sera en première approximation, si e<br />

est l'épaisseur du niveau argileux :<br />

h (M) = h, + (h,-h2)--•<br />

Il existe un cas où l'hétérogénéité verticale présente un<br />

grand risque, c'est celui où la perméabilité <strong>des</strong> terrains<br />

croît avec la profondeur. Dans le cas d'une tranchée, il<br />

apparaît alors <strong>des</strong> écoulements verticaux ascendants, en<br />

pied de <strong>talus</strong>, très défavorables pour la stabilité (possibilité<br />

de renard sur la plate-forme). C'est par exemple<br />

le cas de la tranchée du Tronchon (cf. l'article de<br />

I.-P. Goss<strong>et</strong> <strong>et</strong> I.-P. Khizardjian, étude de la tranchée<br />

d'essai du Tronchon, dans c<strong>et</strong> ouvrage).<br />

Anisotropie<br />

Le comportement hydraulique <strong>des</strong> sols est très rarement<br />

isotrope; du fait de leur condition de dépôts, ils présentent<br />

généralement une très forte anisotropie, la perméabilité<br />

verticale étant beaucoup plus faible que la perméabilité<br />

horizontale. Les loess <strong>et</strong> lehm font exception à c<strong>et</strong>te règle.<br />

Dans le cas général, l'anisotropie relève le niveau piézométrique<br />

<strong>et</strong> ainsi augmente les pressions interstitielles. La<br />

figure 5 montre que pour un rapport égal à 9, la surface<br />

piézométrique est plus voisine de celle obtenue dans un<br />

milieu à perméabilité verticale nulle, que de celle du milieu<br />

isotrope. C<strong>et</strong>te constatation justifie en particulier le choix<br />

de la répartition <strong>des</strong> pressions interstitielles que l'on fait<br />

pour les calculs de stabilité <strong>des</strong> pentes.<br />

L'anisotropie rend le drainage <strong>des</strong> terrains beaucoup plus<br />

difficile, puisqu'il est nécessaire de recouper toute l'épais-<br />

Fig. 5. — Eff<strong>et</strong> de l'anisotropie sur la position de la surface libre.<br />

Écoulement à travers une digue perméable.<br />

seur d'une nappe pour la rabattre d'une manière homogène.<br />

Alimentation<br />

C'est une condition aux limites pour tout calcul de système<br />

drainant <strong>et</strong> à ce titre elle est primordiale.<br />

On peut définir schématiquement deux types d'alimentation<br />

qui peuvent d'ailleurs être combinés : l'infiltration <strong>et</strong><br />

l'alimentation arrière, par un réservoir important. On peut<br />

les distinguer relativement facilement par la réaction <strong>des</strong><br />

piézomètres aux pluies.<br />

Pour une alimentation lointaine, le problème du drainage<br />

sera de choisir le rayon d'action du système <strong>et</strong> la hauteur<br />

<strong>des</strong> plus hautes eaux à ce niveau. L'étude du rabattement<br />

se fera alors en régime permanent. Le choix du rayon<br />

d'action se fait généralement par approximations successives,<br />

en tenant compte :<br />

— du débit réduit de la nappe Q/k, qui est donné par la<br />

carte piézométrique (Q/k = Hi (H épaisseur de la nappe, ('<br />

gradient hydraulique). C<strong>et</strong>te valeur ne varie pas;<br />

— on étudie, pour diverses valeurs de R la surface<br />

piézométrique <strong>et</strong> la valeur du débit recueilli par le système<br />

drainant. La valeur choisie est celle qui donne pour débit<br />

Q/k.<br />

Il faut noter que le rayon d'action augmente quand le débit<br />

de la nappe diminue. Si <strong>des</strong> répercussions sur <strong>des</strong> puits<br />

sont à craindre, l'étude du rayon d'action doit se faire aux<br />

plus basses eaux de la nappe.<br />

Pour l'infiltration, il s'agira d'éviter que le niveau de la<br />

nappe dépasse une certaine cote. L'étude doit se faire en<br />

régime transitoire, en faisant intervenir le coefficient<br />

d'emmagasinement du sol. Il faut penser aussi que l'infiltration<br />

peut être limitée par <strong>des</strong> travaux relativement peu<br />

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