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Stabilité des talus : 2. Déblais et remblais

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m (NGF)<br />

Lobe <strong>des</strong><br />

pressions<br />

interstitielles<br />

Fig. 15 a.<br />

Réseau d'écoulement<br />

aux profils 1 <strong>et</strong> II.<br />

Régime transitoire<br />

L'ensemble <strong>des</strong> son<strong>des</strong> accuse une baisse notable de<br />

pression interstitielle pendant les terrassements. On note<br />

en particulier le passage dans la tourbe, à un mètre de<br />

profondeur, aux environs du 25-26 mars, qui se traduit<br />

surtout sur les son<strong>des</strong> supérieures par une chute brutale de<br />

la pression interstitielle, d'environ un mètre. Cela correspond<br />

au fait que la couche de tourbe, très perméable,<br />

constitue la zone d'alimentation supérieure du massif. Le<br />

pompage dans la fouille y ayant pratiquement annulé les<br />

pressions interstitielles, les conditions aux limites varient<br />

brusquement.<br />

Il y a bon accord de comportement entre les son<strong>des</strong><br />

situées «à l'extérieur» de la zone de rupture (16-1 <strong>et</strong><br />

I 11-1,1 8-3 <strong>et</strong> I 13-3.19-1,1 9-2 <strong>et</strong> I 14-1,1 14-2) (fig. 14).<br />

En revanche, on note une certaine discordance de mesures<br />

entre les son<strong>des</strong> proches du parement du <strong>talus</strong> qui sont<br />

plus directement sensibles aux variations de la surface<br />

libre. Les mesures effectuées en juin <strong>et</strong> juill<strong>et</strong> ne font pas<br />

ressortir de modification sensible du régime de pressions<br />

interstitielles par rapport au régime de mi-avril, au<br />

moment de la rupture; hormis une légère remontée, de<br />

l'ordre de 0,50 m sur certaines son<strong>des</strong>, sans que cela soit<br />

ni n<strong>et</strong>, ni général. Cela laisserait entendre que le drainage<br />

suit immédiatement le rythme <strong>des</strong> terrassements <strong>et</strong> que le<br />

relâchement <strong>des</strong> contraintes totales dû à l'excavation, ne<br />

se traduit pas par une variation sensible de pression<br />

interstitielle par rapport à l'écoulement permanent.<br />

La précision <strong>des</strong> mesures <strong>et</strong> l'intervalle séparant deux<br />

mesures consécutives ne perm<strong>et</strong>tent pas de constater de<br />

variation sensible de la pression interstitielle au moment<br />

de la rupture (nuit du 15 au 16 avril 1972). Il est fort<br />

possible que le cisaillement brutal qui se produit induise<br />

<strong>des</strong> surpressions importantes entre deux mesures, la dissipation<br />

se faisant dans la surface de rupture qui constitue<br />

une zone perméable.<br />

m I<br />

2,0<br />

Fig. 14. — Réseau<br />

d'écoulement général<br />

au moment de la rupture.<br />

Fig. 15*.<br />

Réseau d'écoulement<br />

au profil III.<br />

On a représenté sur la figure 14 les charges hydrauliques<br />

mesurées au moment de la rupture ainsi que les équipotentielles<br />

correspondantes. Du fait de la perméabilité de la<br />

tourbe, le rabattement en surface est important <strong>et</strong> le<br />

«rayon d'action» de la fouille est de l'ordre de 40 m. La<br />

dissymétrie <strong>des</strong> équipotentielles apparaît n<strong>et</strong>tement entre<br />

les deux côtés.<br />

Deux modèles d'analogie électrique ont été exécutés en<br />

simulation de sol homogène, avec conditions aux limites<br />

respectivement à 10 <strong>et</strong> 30 m <strong>des</strong> bords de fouille. L'allure<br />

<strong>des</strong> équipotentielles est beaucoup moins distordue que<br />

d'après les mesures en place, ce qui laisse penser que la<br />

zone plus perméable comprise entre 6 <strong>et</strong> 7 m de profondeur<br />

(cote -4 à -5NGF) joue un rôle non négligeable<br />

dans l'évolution <strong>des</strong> pressions interstitielles.<br />

La figure 15 a présente le lobe <strong>des</strong> pressions interstitielles<br />

agissant le long de la surface de rupture observée, interpolées<br />

à partir du réseau d'équipotentielles. Vis-à-vis de la<br />

stabilité, ce lobe est équivalent à celui que donnerait une<br />

nappe fictive suintant à la cote -0,75 m NGF, c'est-à-dire<br />

plus haut que ce que donne la surface libre déduite <strong>des</strong><br />

mesures. Cela vient du fort potentiel mesuré en 17-1<br />

(H= +0,60 NGF).<br />

La figure 15 ft donne le réseau similaire pour le profil III.<br />

EXPLOITATION : ANALYSE DE STABILITÉ<br />

Éléments géotechniques<br />

Les essais d'identification <strong>et</strong> les essais scissométriques de<br />

chantier, font ressortir l'existence de trois couches aux<br />

caractéristiques légèrement différentes (tableau III).<br />

La fouille étant à 4 m de profondeur au moment de la<br />

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